Retrouver votre tonus avant la fin d'année

Publié par tendance santé sur 1 Décembre 2014, 17:02pm

 

Malgré la pluie, le vent, la baisse significative de température et de luminosité, garder la pêche et le moral n'est pas impossible ! S'alimenter convenablement avec des fruits et légumes de saison, permet au corps de se protéger et éviter les pathologies de saison comme les rhumes, grippes et déprime saisonnière. Nous avons commencé la 5ème saison hier (du 1er au 21 décembre) et cette étape de transition entre l'automne et l'hiver est souvent rude pour le corps, voici quelques conseils alimentaires pour soutenir votre corps dans cette épreuve !

Dis moi ce que tu manges...

Privilégiez les légumes à saveur douce, de couleur jaune orangé et qui poussent à fleur de terre ou en dessous, comme les carottes, les panais, les potirons, les pommes de terre, les patates douces, etc. Évitez pendant dix jours les crudités, qui demandent un gros travail de digestion. Tous vos aliments doivent être cuits ou, au moins, saisis

Pour aller plus loin

Le ginseng

Le ginseng est avant tout un stimulant du système nerveux, physique et intellectuel et accroît la résistance physique. Il est apprécié pour son caractère adaptogène : il permet une meilleure résistance aux divers stress. Des études scientifiques ont confirmé les remarquables propriétés du ginseng pour tonifier l'organisme des personnes fatiguées ou affaiblies, rétablir la capacité de travail physique et de concentration intellectuelle et aider les convalescents à reprendre des forces.

L'acérola

Son intérêt comme source de vitamine C a retenu l'attention des scientifiques dès les années 1950. Toutefois, l'acérola n'est pas uniquement une source exceptionnelle de vitamine C, il contient également des concentrations élevées de phosphore et de calcium, de vitamines du groupe B (thiamine, riboflavine, pyridoxine), ainsi que des facteurs antioxydants.

Les extraits d’acérola sont utilisés pour leur propriétés tonifiantes, stimulantes et anti-infectieuses. Leur richesse en minéraux apporte des propriétés reminéralisantes. Leur concentration élevée en acide ascorbique (vitamine C), vitamine E, procure à ces fruits les propriétés anti-oxydantes et stimulantes pour la production de collagène.

Retrouver votre tonus avant la fin d'année

 

 

Gestion des 

douleurs physiques

par le yoga

 

 
 

 

 

Une étude canadienne, divulguée dans le «Journal of Pain Research», montre que

 la pratique du yoga, deux fois par semaine pendant deux mois, pouvait réduire les 

symptômes de douleur chronique et de stress psychologique chez les femmes 

atteintes de fibromyalgie. 


C'est la première étude à s'intéresser aux effets du yoga sur les taux de l'hormone

 cortisol chez les femmes souffrant de fibromyalgie.

Cette maladie, qui touche principalement les femmes, est associée à des douleurs 

chroniques, de la fatigue, ainsi qu'à des symptômes tels que la raideur 

musculaire, les troubles du sommeil et la dépression.

Une étude précédente avait montré que les femmes atteintes de fibromyalgie 

disposaient de taux de cortisol inférieurs à la moyenne, ce qui contribue à la 

douleur, à la fatigue et à la sensibilité au stress, selon les chercheurs.

Dans cette nouvelle étude, la salive des participantes révélait de meilleurs taux de 

cortisol après une séance de 75 minutes de hatha yoga, deux fois par semaine 

pendant deux mois. Les patientes rapportaient aussi une importante baisse de 

leurs douleurs, ainsi qu'un coup de fouet psychologique provenant de la 

pratique physique.
 

« Idéalement, les taux de cortisol sont au plus haut 30-40 minutes après le lever puis 

baissent tout au long de la journée jusqu'au coucher »,

explique l'auteur de l'étude Kathryn Curtis, de l'Université de York au Canada.

 « La sécrétion de l'hormone, cortisol, est dérégulée chez les femmes atteintes de 

fibromyalgie.»

Une autre étude, publiée plus tôt dans le « Journal of Neuroscience », a démontré

 que la méditation permettait de réduire les effets de la douleur, grâce à quatre

 sessions de vingt minutes pendant lesquelles les sujets apprenaient à contrôler

 leur respiration et à mettre de côté leurs émotions et leurs pensées.

 

"Le yoga favorise le concept que nous ne sommes pas notre corps, nos expériences, 

ou notre douleur, ce qui est très utile dans la gestion de cette dernière".

 

(Le cortisol est une hormone stéroïde produite par la glande surrénale et fonctionne 

comme une composante de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) 

en réponse au stress.

Le Hatha yoga favorise la relaxation physique en diminuant l'activité du système nerveux 

sympathique, ce qui abaisse le rythme cardiaque et améliore le souffle, et se répercute

 en retour sur l'axe HHS).

 

 

Pour accéder à l’étude canadienne : 

dovepress.com/an-eight-week-yoga-intervention-is-associated-with-

improvements-in-pai-peer-reviewed-article-JPR

 

Sources: leparisien.fr

 

 

"La santé est la richesse,

la paix du mental est le bonheur,

le Yoga montre la voie."

 

 

 
 

 La lombalgie, qu'est-ce que c'est?

 
La lombalgie est une douleur située au niveau des vertèbres lombaires, c'est-à-dire située en dessous de la 
dernière vertèbre qui porte une côte (les vertèbres concernées vont de D12 à S1.)
Les douleurs liées à la lombalgie peuvent descendre sur les fesses, l'arrière des cuisses, jusqu'à derrière les 
genoux,voir jusqu'aux orteils, on parle alors de sciatique ou cruralgie.
Les lombalgies  affectent une forte majorité de la population. Elle touche entre 40 et 70 pour cent de la 
population à un moment ou un autre.
 
 Vous en faites partie si :
 
-vous ressentez une douleur de la région lombaire, souvent en bre, survenue brutalement lors d'un effort.
-une majoration des douleurs lors des mouvements et des efforts.
-une diminution des douleurs lors du ménagemen, du repos.
-accompagnée de radiculalgie ou sciatique
 
Un peu de culture.
 
La zone des lombes, est reliée au rein en médecine chinoise, celui-ci gouverne les os (moelle des os, 
articulation)
 Il est relié à l'organe vessie.Le méridien de celle-ci descend le long de la colonne vertébrale , 
parallèlement pour finir sur le côté du pied,  le petit orteil, c'est le trajet la sciatique. 
Au milieu du fessier unpoint appelé 30 VB, situé à deux tiers de distance du grand trochanter et de la base 
haute du sacrum (os en il y a le croisement du méridien de la vessie et celui de la vésicule biliaire dont le trajet 
est sur la partie externe de la jambe du mollet trajet de la cruralgie.
 
Pourquoi en avez-vous plein le dos.
 
Le rein est le pilier, les fondations de notre corps, le thermorégulateur, le siège de l'énergie ancestrale,
 sexuelle, intellectuelle,  ses émotions liées sont la peur et l'angoisse.Il gouverne les orifices du bas 
(pénis prostate vagin utérus)
 Les os et les moelles (le cerveau est une moelle en médecine traditionnelle chinoise).
Toute forme de surmenage, sportif, sexuel, intellectuel peut vider l'énergie du rein, et donc avoir une incidence sur 
les lombes. Le trajet des méridiens et les organes du bas sont identiques pour un homme comme pour 
une femme. 
Un changement de statut personnel ou professionnel, un déménagement qui touche la stabilité des fondations 
du foyer, peuvent par peur inconsciente vider cette énergie et créer une lombalgie, voir un lumbago.
 Des émotions fortes comme la peur l'angoisse peuvent déclencher à retardement une douleur des lombes.
 C'est comme rouler avec sa voiture avec un fond de réservoir la voiture a des ratés elle n'a pas assez "d'énergie",
 le rein aura des ratés sur les organes du bas sexuel et gynécologique. Le fond du réservoir fera remonter les 
déchets que l'on appellera toxines ou inflammation et se fixeront sur le bas du dos, les fessiers et les méridiens
 descendant (sciatique cruralgie. 
Ils ne maintiendront plus le bas du dos les fondations d'où la sensation que votre dos ne vous maintient plus.
 

Que faire?

Rééquilibrer la musculature

Par des massages, parfois associés à des manipulations, les médecins rééquilibrent la musculature

 et réduisent les déplacements vertébraux afin de calmer la douleur. Dans un second temps et,

 afin d’éviter les récidives, le patient remuscle son dos en pratiquant différents exercices. 

Les praticiens lui apprennent aussi à bien utiliser son dos au quotidien.

Les bons gestes à adopter

Rien de tel que l’activité physique pour remuscler son dos. Les meilleurs exercices sont ceux qui 

renforcent les abdominaux, car ceux-ci soutiennent la colonne vertébrale. Privilégiez  les 

exercices de yoga, la natation, la marche à pied ou encore la bicyclette, au moins deux fois par

 semaine durant trente minutes. 

Dans la vie quotidienne, apprenez à ménager votre dos :

-Pour ramasser un objet, descendez jusqu’à terre en pliant les genoux et en gardant le dos

 bien droit. Pour vous relever, prenez appui sur un meuble ou contre le mur et redressez-vous doucement.

 Si l’objet est lourd, approchez-vous au plus près, collez la charge contre votre corps et redressez-vous 

en poussant sur vos jambes.

-La nuit, dormez plutôt sur le dos, car les disques vertébraux subissent moins de pression.

 Sur le côté, essayez de garder la colonne vertébrale bien droite.
-Au réveil, pour sortir du lit, mettez-vous sur le côté, basculez doucement vos jambes hors du lit et

 aidez-vous de vos bras pour redresser le reste de votre corps.

-En faisant le ménage, ne vous pliez surtout pas en deux ! Restez bien droit, positionnez-vous en fente,

 un pied devant l'autre, les genoux légèrement fléchis, pour avoir un mouvement souple, non agressif 

pour le dos.

-En voiture, réglez votre siège de façon à avoir les genoux et les coudes légèrement fléchis. 

Pour entrer dans votre véhicule, asseyez-vous sur le siège perpendiculairement au volant, serrez les jambes

 et faites pivoter le bassin à 90° pour vous retrouver face au volant. Faites de même pour sortir.-

 
 
 
 
 

Pensez à la détox d’automne

L’automne est une saison intermédiaire où le corps a besoin de recharger ses batteries pour se préparer

 à la venue de l’hiver. Une cure détox va renforcer votre organisme en douceur.

 L’intérêt d’une cure en automne

Elle permet de faire le plein de vitamines et de minéraux avant l’hiver pour vous défendre des petites

 infections de saison.

En détoxifiant le corps, elle lutte contre la fatigue qui a tendance à s’installer en début d’automne.

Elle place le corps sur les rails de la santé pour limiter les excès liés à l’hiver et aux fêtes de fin d’année.

Quelle durée pour votre cure ?

Tout dépend de votre emploi du temps de rentrée.

- En période de stress, essayez de privilégier une cure plus douce sur un mois pour équilibrer vos repas.

- En période de vacances, optez pour la monodiète.

Sur une semaine, la cure monodiète à base de raisin permet de dépurifier votre corps rapidement et en 

douceur en stimulant les reins et le système lymphatique.

-Sur un mois, en mettant à l’honneur les aliments détox dans vos menus.

Les secrets d’une cure d’automne réussie

Vous pouvez associer les bienfaits de la luminothérapie à votre cure détox pour renforcer les défenses

 immunitaires du corps.

Pensez à rajouter de l’échalote dans vos menus. En plus de donner du goût, elle est  gorgée de

 sélénium (antioxydant) et favorise la circulation du sang.

Préparez-vous une infusion de citron à l’eau tiède, à boire à jeun au réveil. Antiseptique, le citron, 

acide, se transforme en base pendant la digestion pour rééquilibrer votre corps.

Le top  des aliments détox de l’automne

 

La poire : riche en fibres, elle favorise le travail des intestins.

- La prune : une forte teneur en antioxydants ; elle regorge de potassium et aide à la 

purification des reins.

- L’aubergine : diurétique, elle permet également de drainer les lipides dans le sang.

- Le chou-fleur : gorgé de fibres et de potassium, il permet de drainer les reins.

- Le brocoli : cocktail de vitamines et d’oligo-éléments (C, provitamine A, B9, potassium, 

magnésium, calcium….), il participe à l’élimination des toxines.

- Le raisin : riche en antioxydants, grâce aux polyphénols qu’il contient, il participe à la 

détoxification du corps.

- La banane : elle possède des propriétés anti-acide qui facilitent la digestion.

- L’endive : composée d’eau à 95%, c’est une bonne source de potassium qui va drainer les toxines.

- Le fenouil : riche en substances antioxydantes, il favorise la digestion et lutte contre les

 crampes intestinales.

- Le navet : gorgé de vitamines (C, B) et d’oligo-éléments  (cuivre, potassium, fer, zinc), 

  il favorise le travail intestinal grâce à ses fibres.

 Il est bien sûr préférable pour cette cure de consommer des fruits et légumes bio (ou de votre jardin)

pour éviter les engrais , les pesticides ect......

 

Buvez beaucoup d'eau, pensez à consommer une eau, la plus pure possible, c'est à dire celle qui a le moins de résidus à sec et un PH assez bas. Les eaux type "Montcalme, Roucous, Volvic" correspondent à ces critères.

   La saison Vata *

L’ayurvéda et le yoga sont indissociables et doivent se conjuguer au rythme des saisons.
En cette saison de l’automne  (septembre-Janvier), "vata" est à son apogée.
C’est la saison même où il faut vivre l’instant présent, se poser, bien s’ancrer dans ses 
profondes racines.
La saison Vata nous le rappelle par ses manifestations « mouvementées », le vent,
 la tempête, les bourrasques, la chute des feuilles, la chute des fruits, l’air est plus 
frais,….écoutons la nature encore une fois, écoutons notre nature.
L’automne est la saison où les troubles vata  apparaissent ou s’aggravent. 
Vata s’accumule dans le colon sous forme de gaz et de constipation, dans les 
articulations qui deviennent douloureuses et craquantes, dans le mental sous forme 
d’agitation, d’anxiété, d’instabilité, d’insomnie.
La peau est davantage sèche, rugueuse, ainsi que les cheveux qui ont tendance
 à tomber.
Il est alors essentiel de nourrir le corps et l’esprit.

        Nous privilégierons en cette période vata :

 -Des séances de yoga « anti-vata » :

Des séances plutôt douces à pratiquer le matin pour commencer la journée ou apaisantes  en fin de

 journée pour permettre un bon sommeil réparateur.

Des pratiques qui stimulent, sans excès, pour compenser la froideur vata.

Des séances qui calment, recentrent et stabilisent.

Des postures  qui ancrent, enracinent pour mieux supporter le vent, qui nous apportent un bon équilibre 

intérieur.

Tous les asanas qui agissent sur l’énergie descendante (apana).

Les flexions avant douces, les postures inversées qui apaisent le mental, des pranayama qui réchauffent 

sans excès (un nadi shodana est idéal pour équilibrer vata).

Des petites  relaxations  le soir avant de dîner pour apaiser les tensions de la journée.

C’est la saison, le moment de se dorloter, de se chouchouter, de câliner, de penser à tout ce 

qui réchauffe, tout ce qui est moelleux et onctueux.                                                                           

 

De bonnes raisons pour se mettre à méditer

 
                                            

La méditation pour une meilleure mémoire


La méditation permet d’avoir une meilleure mémoire. Il s’agit d’un entraînement de

Lorsque l’esprit est préoccupé par des pensées parasites ou simplement quand on se sent débordé,

il est plus difficile de se concentrer et donc de retenir certaines choses à court et long terme.

La méditation pour réduire la douleur chronique

La méditation aiderait le cerveau à mieux « s’organiser » pour lutter contre la douleur.

 Les adeptes de la méditation feraient face à une douleur tout aussi intense que les non pratiquants,

 mais le travail qu’ils opèrent sur leurs émotions leur permettrait de moins la ressentir.

 C’est pour cette raison que la méditation est vivement recommandée pour les personnes

 atteintes d’un cancer, pour les femmes souffrant de fibromyalgieou pour les personnes âgées 

touchées par les douleurs chroniques.

La méditation pour une meilleure santé

 

La méditation permet de travailler à la base du stress et de l’anxiété et de les apaiser. 

On sait que le stress peut rendre malade. Bien que le stress cause rarement seul une maladie,

 il aggrave les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, du cancer, de l’hypertension

ainsi que de troubles mentaux  comme  la dépression, les phobies, les crises de paniques, etc… 

 

La méditation pour apprendre être heureux


Pour beaucoup d’entre nous le quotidien est agité : vie de famille, travail, problèmes financiers, études…

 des domaines où l’être humain est sans arrêt en quête de reconnaissance. 

C’est notre perception des évènements qui nous permet d’être heureux ou de ne pas l’être. 

Si être heureux ne dépend pas de ce qu’on nous donne, mais de notre vision du bonheur,

 pour certains, être heureux est donc plus facile que pour d’autres.

 La quête du bonheur doit passer par un travail sur soi-même et sur une réelle relativisation du quotidien

 afin de prendre la vie avec du recul : la méditation y contribue.  

La méditation pour lâcher prise

La méditation est souvent perçue comme une activité difficile parce qu’elle nécessite de lâ

 de laisser ses pensées défiler, sans se laisser captiver. Penser est une qualité propre à l’Homme 

dont il est impossible de se défaire. La méditation enseigne à s’éloigner de ses pensées en se focalisant 

sur une pensée neutre, comme un son, « aum » par exemple, un objet ou une image mentale. 

Certains adeptes de la méditation n’arrivent pas à se défaire de leurs pensées mais affirment 

qu’elles n’empêchent pas de méditer tant qu'on arrive à prendre une distance suffisante et à sentir qu'on lâche prise.

                               

 

                                                       2

Qui sont les 4 alliés du système immunitaire ?

   Le système immunitaire agit comme une armée dedéfense pour protéger notre
 corps des attaques virale et bactériennes. Cette armée déploie ses soldats qui
 ont chacun une fonction et qui n’hésitent pas à s’entraider.
 On retrouve les macrophages chargés de combattre les bactéries.
 Si le combat est trop difficile, ces derniers font appel auxlymphocytes T et
 aux lymphocytes B, les globules blancs.
 Les lymphocytes B produisent des anticorps et ils sont capables de mémoriser
 leurs agresseurs pour mieux les vaincre, s’il y a récidive.
Cependant, notre système immunitaire peut parfois s’affaiblir, il est alors
nécessaire de le protéger et de le renforcer. Qui sont les 4 alliés de
notre système immunitaire ? 

 

Le sommeil est bon pour le système immunitaire

Le sommeil est bon pour le système immunitaire

Le repos n’est pas anodin. Le sommeil est nécessaire au bon fonctionnement

de notre organisme et à son métabolisme

(= ensemble des réactions chimiques de l’organisme).

D’après certaines études, un manque de sommeil perturbe la régulation

 d’hormones, ce qui peut avoir un impact sur la prise de poids.

Un manque de sommeil entraîne une augmentation du taux d’hormones

de l’appétit (= ghréline) et une diminution du taux d’hormones qui favorise

la satiété (= leptine).
En moyenne, un enfant dort 10 heures par nuit tandis qu’un adulte aura

besoin d'environ 7H30 de repos. Il s’agit d’une moyenne, pour certaines

 personnes le temps de sommeil sera plus ou moins élevé.

 D'après l'Inserm, « Le repos permet à l’organisme d’assurer des fonctions

 nécessaires au développement et à la santé ».

 Pendant le sommeil, le cerveau est actif.  Les différents stades du

sommeil permettent à l’organisme de faire le plein d’énergie et d’emmagasiner

 les informations reçues la journée. La mémoire est comme restaurée.

 Le temps et la qualité du sommeil sont très importants.

Durant cette période, le cerveau sécrète des hormones qui aident le système

 immunitaire à lutter contre les infections  bactériennes et virales.

Pour améliorer la qualité de son sommeil et renforcer son système immunitaire,

 voici quelques conseils :

  • Ne pas pratiquer une activité physique trop tardivement.
  • Evitez les boissons excitantes comme le café.
  • Avant de se coucher, ne pas hésiter à se relaxer à l’aide d'un bon bain
  • chaud ou d'exercices de respiration.  Les écrans d’ordinateur et de
  •  télévision peuvent maintenir éveillé et nuire à la qualité du sommeil.

 

Pratiquer une activité physique active le système immunitaire

Pratiquer une activité physique active le système immunitaire

La pratique d’une activité physique, régulière et sans excès, stimulerait

 le système immunitaire. Elle permettrait de garder la forme et la santé.

Le stress et la fatigue affaiblit le système immunitaire qui devient plus

vulnérable aux attaques pathogènes(= qui peut créer une maladie infectieuse).

Faire du sport agit positivement sur le bien-être physique et mental.

Il participe au renforcement du système immunitaire.
Selon plusieurs études scientifiques, il a été prouvé que la pratique d’une

 activité sportive intensive affaiblit le système immunitaire. Nieman, un chercheur de renommée, fait référence

au U inversé : quand l’effort est intense, la production de cellules, comme les lymphocytes, augmente très

rapidement pour ensuite diminuer, voire disparaître après l’effort. Après leur entrainement, les athlètes de

haut niveau sont exposés aux risques d’infections respiratoires sans pour autant en être sujets.
Avec l’âge, le système immunitaire vieillit, manifestement par un affaiblissement des réponses immunitaires

 face aux infections, notamment respiratoires. L’activité physique préviendrait ce vieillissement.

 

Certaines plantes médicinales stimulent le système immunitaire

Certaines plantes médicinales stimulent le système immunitaire

Les causes de l'augmentation de la consommation de plantes médicinales sont diverses. Ce choix peut être lié

à certaines croyances, aux réticences face à l’industrie pharmaceutique ou en réaction à l’inefficacité perçue de

 certains médicaments. Dans un monde qui se modernise et s’industrialise de jour en jour, de nombreuses personnes

 font le choix d’un retour aux sources via les remèdes naturels. L’échinacée (Echinacea purpurea)

est une plante médicinale qui a prouvé dans certains cas ses vertus. C'est au 19ème qu'elle est le plus utilisée en

 Amérique de Nord car elle a la particularité de stimuler le système immunitaire de l’organisme, notamment dans

l’activation des pouvoirs des macrophages. Elle est souvent utilisée pour la prévention des infections

ORL (= oto-rhino-laryngologie). Si le système immunitaire est trop stimulé, les conséquences peuvent être néfastes.

 Alors, cette plante ne doit pas faire l’objet d’un traitement continu, il est important de passer par des

 « fenêtres thérapeutiques » (= il s’agit d’interrompre le traitement par intervalles réguliers).

L’échinacée n’a pas le même effet selon les personnes et la nature de l’infection. Il existe des effets indésirables

et des contre-indications. Si vous êtes asthmatique ou allergique, il est possible que vous développiez une allergie

à l’échinacée. Il est important de se rendre chez son médecin avant de s’engager dans un traitement.
 


 

Se protéger du froid protège le système immunitaire

Se protéger du froid protège le système immunitaire

Un virus est un parasite minuscule qui ne vit qu’en infectant une cellule. Lorsque le virus intègre une cellule,

il est capable de se multiplier à une vitesse exponentielle. Un virus résiste mieux en hiver qu’en été, d’où

l’augmentation du taux d’infections respiratoires comme la grippe ou le rhume. Lorsqu’il fait froid, notre

système immunitaire est plus sollicité pour répondre aux attaques étrangères, alors il s’affaiblit.

Au Canada et en France, la moyenne des températures en hiver descend très souvent en dessous de 0°.

En période de grand froid, le corps perd plus d’énergie qu’il n’en produit. Il est important de se protéger la

 tête, c’est la zone du corps où il y a le plus de perdition de chaleur. Les mains et les pieds exposés au froid

 sont sources engelures. Le soir, les températures sont encore plus basses, il vaut mieux penser à prendre

 ses précautions, notamment pour les bébés et les personnes âgées. Privilégiez des vêtements chauds,

 sans aller dans l’extrême.

 

                                                                                     
 


                                                        3

Digestion : 5 conseils incontournables pour bien digérer

 

Lourdeurs, ballonements, maux de ventre, remontées acides...

 Les troubles gastriques toucheraient 25 à 40% de la population.

 La plupart ne dérivent pas de troubles sérieux de l'organisme,

 mais n'en sont pas moins gênants pour autant.

 Découvrez comment contrer ces tracas quotidiens

à travers 5 conseils incontournables.


 

Lourdeurs après la digestion : limiter les gras

Lourdeurs après la digestion : limiter les gras

Les matières grasses stimulent les mouvements gastro-coliques

 de l’intestin. Lorsqu’elles sont consommées en excès, des troubles de la

digestion, tels que des crampes d’estomac ou des ballonnements,

 peuvent survenir. Il est donc préférable de réduire la consommation

de ces aliments : on estime que les calories provenant des lipides ne

 devraient pas dépasser 30% du total des calories.

Aliments à éviter : peau de la volaille, poisson pané,

 fromage gras (20% MG et +), frites, chips (croustilles), charcuterie,

pâtisseries, coupes grasses de viande…

Aliments à limiter : poisson frais (congelé ou en conserve),

 fruits de mer, fromage à pâte dure, margarine, mayonnaise, beurre,

 huile végétale, vinaigrette, biscuits, viandes, …

 

Limiter les aliments qui contiennent des gaz ou

qui peuvent fermenter

Limiter les aliments qui contiennent des gaz ou qui peuvent fermenter

Si vous êtes sujet(te) aux ballonnements, il vaut mieux éviter toutes

 les boissons gazeuses (bière, soda, eau minérale) et limiter les aliments

qui vont fermenter dans l’intestin. Ce sont les bactéries intestinales qui

sont responsables de cette fermentation : ils dégradent les aliments

de manière à absorber les composants utiles à l’organisme.

Le processus entraîne la production de gaz, et donc des ballonnements.

Plus le régime sera riche en protéines et en glucides (polysaccharides

et oligosaccharides), plus la quantité de gaz sera importante.

Les aliments qui ont le plus tendance à fermenter sont le lait et

les produits laitiers, et qui sont encore moins supportés par l'organisme

 en cas d’intolérance au lactose, ceux qui contiennent du fructose comme

les jus de fruits, les pommes, les sodas, les figues ou les dattes,

ou des édulcorants comme les chewing-gum, les légumineuses comme

 les flageolets, le soja (soya), les lentilles, les haricots secs et

les pois secs, les viandes rouges et les féculents,

c'est-à-dire les pommes de terre, le maïs, les pâtes, et le blé.

Par ailleurs, les asperges et les crucifères comme le chou, les choux de

 Bruxelles et le brocoli, contiennent des sucres non digestibles

qui peuvent aggraver la situation.

Suggestion : Le riz est le féculent le mieux absorbé par l'intestin,

c'est donc celui-là qu'il faut préférer si vous avez beaucoup de gaz.

 

Indigestions : soigner son hygiène de vie

Indigestions : soigner son hygiène de vie

La digestion est mise à rude épreuve en cas de mauvaise hygiène de vie :

stress, horaires des repas irréguliers, anxiété, alimentation non équilibrée,

 tabagisme…

Ces facteurs peuvent avoir pour effet de faire baisser les taux d’acide

 hydrochlorique et d’immunoglobuline A sécrétoire (IgA sécrétoire),

 un anticorps qui joue un rôle essentiel dans l’immunité du tractus

gastro-intestinal. Il est bon pour cela de prendre du temps le temps

pour préparer et prendre ses repas. Voir et sentir les aliments déclenche

 la sécrétion des sucs et enzymes digestifs, ce qui prépare idéalement

la digestion à venir. Dans l’idéal, et pour éviter le stress, les repas doivent

être de vrais moments de plaisir et de partage, autour d’une table et avec

des amis ou de la famille. Dans la mesure du possible, ils doivent être pris

à horaires réguliers de manière à créer une régularité dans la fonction

digestive. De plus, il est important de bien mastiquer pour éviter

l’ingestion de gaz lors de la prise du repas et d'éviter de boire à la paille.

Bon à savoir : L’alcool et la nicotine augmentent la fabrication d'acide

 chlorhydrique par l'estomac, et donc l'acidité du contenu de l'estomac

sur la paroi. L’arrêt du tabac est fortement conseillé (et pas uniquement

pour cette raison) pour éviter les remontées acides.

 

Digestion difficile : Identifier l’aliment responsable

 

Les réactions à un aliment varient d’un individu à l’autre. Avant d’entreprendre un traitement ou une diète, il est

recommandé d’identifier l’aliment responsable des troubles digestifs. Pour cela, il suffit de noter pendant

 quelques semaines ce que l’on mange afin de découvrir les aliments qui déclenchent systématiquement

des incommodités. Pour ce faire, lorsque vous soupçonnez un aliment responsable, réduisez ou éliminez-le

temporairement de manière à confirmer vos doutes. Par exemple, si vous mangez deux bols de céréales

 par jour, commencez par arrêter d’en manger durant quelques semaines, et observez si vous êtes toujours

aussi indisposé. Si c’est le cas, essayez d’éliminer un second aliment qui pourrait être responsable.

Ne vous privez pas durablement d’aliments qui vous causent des troubles digestifs ! Ils peuvent avoir de

nombreuses propriétés santé, et il est donc important de les réintroduire, après 1 mois de soustraction,

en petites quantités, et d'observer les effets.

 
 

Miser sur les plantes et les recettes de grand-mère

pour lutter contre l'indigestion

Miser sur les plantes et les recettes de grand-mère pour lutter contre l'indigestion

Les plantes ont des effets curatifs et préventifs pour d'innombrables affections, et parmi lesquelles figurent

des bienfaits contre les troubles digestifs.

- Pour prévenir ces problèmes de digestion, il est tout à fait possible d’ajouter un peu de cumin

(ou des épices comme la sauge, la réglisse si l’on n’a pas de problème d’hypertension) à vos repas pendant la

 cuisson. Le bicarbonate de soude est également très efficace. Tous ces ingrédients vont « tamponner » l'acidité

du liquide gastrique et améliorer les problèmes d’estomac.

- Pour détendre l’estomac après le repas, le docteur Jacques Labescat recommande d’effectuer un petit massage

 du plexus (dans le creux de l’estomac) avec quelques gouttes d’huiles essentielles diluées dans de l’huile

végétale.

Le romarin, le basilic, la camomille et la mélisse sont particulièrement indiquées.

- Après le dîner, les tisanes constituent un excellent moyen de prévenir les indigestions. Mélangez le jus d’un

citron avec autant d’eau chaude et un peu de miel, et vous aurez un cocktail efficace contre les remontées acides.

- La cure d’argile est recommandée par les phytothérapeutes pour nettoyer l’ensemble du système digestif.

 Elle consiste en l’absorption d’eau argileuse le matin à jeun pendant une durée déterminée

(de l’ordre de 10 à 15 jours).


 

                                                                

 

                                                                4

Etat grippal : 5 moyens d'en venir à bout rapidement

Les symptômes de l'état grippal sont fortement similaires à

ceux de la grippe ou à d'autres maladies infectieuses aiguës :

 fièvre, maux de tête, écoulements, congestion nasale, frissons,

 fatigue, légères courbatures, éternuements. Bien que les effets

ressentis soient plus marqués que pour un rhume, ils le sont

moins que pour une véritable grippe et ne durent habituellement

que quelques jours. Certains moyens naturels sont pourtant

très efficaces pour diminuer les symptômes liés à l'état grippal.

Découvrez-les !

Manger des aliments qui renforcent le système immunitaire

Manger des aliments qui renforcent le système immunitaire

L'état grippal survient généralement lors du changement de saison à l'approche

 de l'hiver. En prévention ou pour contrer les symptômes dès leur

 apparition, il est recommandé d'intégrer à son alimentation des produits qui

 contiennent une foule de vitamines et de nutriments essentiels au bon

fonctionnement du système immunitaire comme les fruits, les légumes.

Selon plusieurs études, une carence en un seul de ces micronutriments :

zinc, sélénium, fer, cuivre, calcium, acide folique et vitamine A, B6,

C et E2,3, pourrait créer une dysfonction de la défense immune.

Il est important d’avoir une alimentation diversifiée et surtout, d’éviter

de consommer des aliments très riches en gras trans ou saturés et

en sucres rapides. Les fruits et les légumes sont à consommer en

 grande quantité de manière générale, et plus particulièrement

en cas d’état grippal. Les antioxydants qu’ils contiennent permettent

de lutter contre les radicaux libres, ce qui favorise

un système immunitaire plus fort. 

 

Intégrer l'ail et l’oignon à vos repas, des aliments

aux propriétés antimicrobiennes

Intégrer l'ail et l’oignon à vos repas, des aliments aux propriétés antimicrobiennes

Différents aliments contiennent des substances antimicrobiennes qui

 aident à lutter contre les symptômes de l’état grippal, notamment l’ail

et l’oignon. Abondamment présent dans l’ail, l’allicine est un composé

 qui présente de fortes propriétés antibactérienne et antifongique.

Afin de retirer tous les bienfaits de cette substance, il faut en consommer

une grande quantité quotidiennement, soit entre 4 et 5 gousses.

L’ail contient également des antioxydants qui permettent de lutter

 contre les radicaux libres et ainsi renforcer le système immunitaire.

L’oignon renferme également de l’allicine, ce qui lui confère les mêmes

 propriétés antibactérienne et antifongique que l’ail.

Il contient également de la quercétine, un antioxydant de la famille

des flavonoïdes qui sont responsables de la pigmentation

des fruits et légumes.

Prendre du repos et consommer du bouillon de légumes

Prendre du repos et consommer du  bouillon de poulet

Le repos est probablement l’un des facteurs de guérison les plus

 importants pour se remettre rapidement d’un état grippal.

 Il faut s’assurer de dormir suffisamment, soit entre 7 h et 8 h

par jour pour un adulte. Outre le sommeil, vous pouvez consommer

du bouillon de poulet, un plat réconfortant qui jouit d’une certaine

notoriété quant à son effet bénéfique pour soigner l’état grippal.

Des études ont démontré que certains de ces constituants auraient

 des propriétés anti-inflammatoires, ce qui permettrait de minimiser

 l’intensité des symptômes. Une autre recherche a conclu que le bouillon

de poulet était plus efficace que l’eau chaude.

Bouger pour évacuer les toxines

Bouger pour évacuer les toxines

L’entraînement physique peut contribuer à guérir les symptômes liés à

l’état grippal si ceux-ci sont mineurs et principalement ressentis dans

la région au-dessus des épaules. Ainsi, une courte séance de sport

 à faible ou moyenne intensité peut aider à soulager les maux de gorge,

 dégager les sinus et décongestionner les voies respiratoires.

 Des études ont démontré que la course à pied favoriserait une guérison

plus rapide sans avoir recours à aucune médication. L’activité physique,

 pratiquée modérément, stimule le système immunitaire qui aide à

combattre les infections. Il faut toutefois s’abstenir de faire du sport

en cas de fièvre, de douleurs musculaires généralisées, de toux forte

et de difficultés à respirer.

 

Combattre les symptômes de l'état grippal grâce

aux plantes médicinales

Combattre les symptômes de l'état grippal grâce aux plantes  médicinales

Les plantes médicinales qui permettent d’apaiser l’état grippal son

 multiples. Ginseng, achillée millefeuille, thym et échinacée sont des

 remèdes naturels fréquemment utilisés pour calmer les différents

symptômes tels que la toux, l’écoulement et la congestion nasale.

Jouissant d’une très grande renommée, notamment en Asie, le ginseng

 est efficace pour stimuler le système immunitaire. Dans un essai mené

au Canada, cette plante s’est avérée plus efficace qu’un placebo

pour diminuer les symptômes associés au rhume. De plus, l’Organisation

 Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît l’usage du ginseng pour tonifier

et réduire la fatigue. L’achillée millefeuille est également utilisée pour

 revigorer l’organisme. Le thym, généralement associé au lierre grimpant

ou à la racine de primevère, est reconnu pour ses propriétés apaisantes

 en ce qui a trait à la toux et à l’inflammation des voies respiratoires.

 En ce qui a trait à l’échinacée, des études réalisées en 2006 et 2007

 ont démontré son efficacité quant à la diminution de l'intensité et la

durée des symptômes du rhume.

 

                                                                

                                                                                                                                                                                                                      5

Constipation : que faut-il manger ?         

 


La constipation chronique ou occassionnelle toucherait entre 10% et 30% des adultes en Occident. Comment prévenir et lutter contre la constipation grâce à l'alimentation ?

Notre nutritionniste Audrey Cyr vous recommande une diète spéciale, dédiée aux changements alimentaires à adopter ainsi qu’à certaines habitudes de vie à modifier en cas de constipation.





Augmentation des fibres alimentaires

 

La gestion de la constipation chronique avec transit normal ou lent comprend l'éducation du patient, le changement d’habitudes de vie, des changements alimentaires, et dans certains cas, un traitement médicamenteux. Cette fiche sera spécifiquement dédiée aux changements alimentaires ainsi qu’à certaines habitudes de vie à modifier lors de constipation.

La plupart des fibres alimentaires ne sont pas digérées ou absorbées, de sorte qu'elles restent dans l'intestin où elles modulent la digestion des autres aliments et affectent la consistance des selles. La quantité recommandée de fibres alimentaires est de 20 à 35 g/jour. La moyenne de consommation de fibres chez les canadiens est de 15 g/jour et chez les français de 19g/jour.

Dans l’ensemble, les aliments qui contiennent une bonne teneur en fibres sont les fruits, les légumes, les produits céréaliers et les légumineuses. Le pruneau et son jus contiennent une substance nommée la dihydroxyphénylisatine. Celle-ci serait en mesure de stimuler le péristaltisme (contractions musculaires du système digestif) naturellement.

 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il existe deux types de fibres, possédant chacune ses avantages. En général, les fibres solubles sont rapidement

 fermentées par les bactéries du côlon et ne favorisent pas l'élimination. Par contre, les fibres insolubles sont très

 peu ou pas fermentescibles mais favorisent l'élimination. Il y aurait tout de même quelques exceptions comme

 les fibres d'avoine et de psyllium, qui sont surtout solubles, mais qui favorisent l'élimination.

La plupart des aliments d'origine végétale contiennent les deux types de fibres. 

Toutefois, la quantité de chaque type de fibre varie selon les aliments.

 

Aliments riches en fibres solubles/insolubles

 

Aliments à prédominance de fibres insolubles

Aliments à prédominance de fibres solubles

Son de blé et céréales de blé

Psyllium et céréales enrichies

Grains entiers et dérivés

Son d’avoine et céréales à l’avoine (gruau)

 

Légumes : chou-fleur, pois verts, épinards, 

navet, haricots verts

Fruits: orange, pamplemousse, mangue, pruneaux séchés

Noix et graines : amandes, arachides

Légumes (asperges, choux de Bruxelles, carottes, oignon)

Légumineuses

Orge

 

Contenu en fibres de différents aliments

 

Portion

Fibres (g)

Fruits

Pomme       1 gros fruit (210 g)

Banane        1 gros fruit (150 g)
Orange         1 fruit (160 g)
Pruneaux      1 tasse dénoyautés (260 g)

4
2.6
7.2
14.9

Jus de fruits

Pomme, pamplemousse,raisin   1 tasse (250 ml)
Orange                                     1 tasse (250 ml)

0,3
0,8

 

Légumes cuits

Haricots verts
Carottes
Pois
Pomme de terre (cuite avec la peau)

½  tasse (71 g)
½ tasse en rondelles (82 g)
½  tasse (85 g)
1 moyenne (200 g)

2.1
2.2
5.6
5

Légumes crus

Concombre (avec peau)
Laitue
Tomate
Épinards

1 moyen (300 g)
1 tasse déchiquetée (60 g)
1 moyenne (125 g)
1 tasse (32 g)

2.2
0.8
1.5
0.7

 

Légumineuses

Fèves au lard (conserve)
Haricots rouges (conserve)
Haricots de Lima (conserve)
Lentilles, bouillies

1 tasse (267 g)
1 tasse (187 g)
1 tasse (180 g)
1 tasse (210 g)

14.7
12
9.5
8.9

Pain, pâtes, farines

Muffin au son
Gruau, cuit
Pain blanc
Pain à grains entiers

1 moyen (113 g)
1 tasse (247 g)
1 tranche (35 g)
1 tranche (35 g)

5.2
4.9
0.9
2.6

 

Pâtes et riz, cuits

Macaroni, blanc
Riz, brun
Riz, blanc
Spaghetti, blanc

1 tasse (148 g)
1 tasse (206 g)
1 tasse (167 g)
1 tasse (148 g)

1.8
3.9
0.7
2.7

Noix et graines

Amandes
Arachides
Graines de chia

1/2 tasse (70 g)
1/2 tasse (74 g)
1c. à table (11 g)

8.2
6
4.1

Suppléments de fibres

Psyllium ou Métamucil
Son de blé

1c. à table (5 g)
1c. à table (4 g)

3.5
1.6

 
 

Trucs pour augmenter son apport en fibres

 

  • Remplacer les produits céréaliers raffinés par du riz brun, des pâtes ou du pain faits de grains entiers.
  • Consommer plus de fruits contenant des fibres : pommes et poires avec leur pelure, framboises et mûres,

              fruits séchés (pruneaux, abricots et dattes).

  • Choisir plus souvent des légumes riches en fibres : artichauts, petits pois, betteraves, carottes, brocoli,

             chou, choux de Bruxelles, maïs, navet, pommes de terre avec la pelure.

  • Manger plus souvent des légumineuses, excellentes sources de fibres alimentaires : haricots blancs

              ou rouges, lentilles, haricots de Lima, pois chiches.

  • Ajoutez des lentilles ou des haricots secs dans les soupes, les plats en casserole et les salades. 
  • Étalez de l’hummus sur une tranche de pain à grains entiers ou des craquelins riches en fibres en collation.
  • En collation, choisir des céréales riches en fibres (4 g de fibres par portion et plus) ou 

             un muffin riche en fibres fait maison.

  • Lorsque vous faites des recettes de muffins, remplacez la farine blanche par de la farine de blé entier. 
  • Ajouter des graines de lin moulues ou du son de blé ou d’avoine.
  • Ajouter du son de blé ou d’avoine, des graines de lin ou de chia à vos yaourts et compotes.
  • Ajoutez des fèves de soja (soya) dans les soupes, les sautés ou les salades
  • En collation, mangez une petite poignée de fruits séchés et de noix.

           Lisez les étiquettes des aliments et choisissez des pains, des bagels, des pitas, des tortillas et des 

           craquelins qui contiennent de 2 à 4 g de fibres par portion.

           L'utilisation de suppléments de fibres peut aussi être envisagée lorsque la consommation de fibres est

            limitée par une alimentation peu variée ou insuffisante.

            Les fibres alimentaires ainsi que les laxatifs mucilagineux comme le psyllium sont l'approche la plus 

          efficace pour traiter la constipation chronique. Les pruneaux se sont également révélés être efficace

           dans une étude clinique.

          Les fibres provenant des produits céréaliers possèdent généralement des parois cellulaires qui résistent

          à la digestion et retiennent l'eau dans leurs structures cellulaires. Les fibres trouvées dans les agrumes

          et les légumes stimulent la croissance de la flore bactérienne du côlon, ce qui augmente la masse fécale

          et peut donc aider à diminuer l’incapacité d’aller à la selle. Le son de blé est l'un des laxatifs naturels

          le plus efficace, mais il peut aggraver les ballonnements et les douleurs abdominales lorsque la personne

         est atteinte du syndrome de l’intestin irritable ou de diverticulite.

        Plus les particules fibreuses sont grosses, comme dans le cas des fibres de produits céréaliers, plus l’effet

         laxatif est grand. 

        En plus des fibres, certaines composantes du sucre (sorbitol, fructose) dans certains aliments

        tels que les pommes, les pêches, les poires, les cerises, les raisins secs, les raisins et les noix 

       sont également bénéfiques.

       Pour certains patients (et surtout presque tous ceux avec un transit lent), l’augmentation de la 

      consommation de fibres peut causer des ballonnements et de la distension abdominale, ainsi que des gaz. 

      C’est pour cette raison que près de 50% des gens cessent de consommer l’apport recommandé en fibres.

      Il est donc très important de commencer par de petites quantités et augmenter progressivement la 

      consommation  de fibres en fonction de la tolérance et de l'efficacité (5 g par semaine ) 

      Il ne faut pas abandonner trop rapidement parce que  l'effet recherché peut se faire sentir que deux ou trois

       mois après le changement des habitudes.

     Les laxatifs mucilagineux comprennent les graines de psyllium, la méthylcellulose, le polycarbophile 

      de calcium et l’inuline. Ce sont des polysaccharides naturels ou synthétiques ou des dérivés de cellulose qui 

    exercent essentiellement leur effet laxatif par l’absorption d'eau et l'augmentation de la masse fécale.

    Ces laxatifs sont efficaces pour augmenter la fréquence et le ramollissement des selles avec un minimum

   d'effets indésirables. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association avec une augmentation de fibres alimentaires.

 

Traitements à éviter

  • Les émollients : laxatifs émollients, huile minérale qui ramollissent les selles en les hydratant.
  • Produits naturels : une grande variété de produits naturels sont annoncés pour la constipation.

          Certains d'entre eux contiennent des ingrédients actifs présents dans les laxatifs disponibles dans le

          commerce. Cependant, la dose et la pureté ne peuvent pas être contrôlées soigneusement.

          Ainsi, ces produits ne sont généralement pas recommandés.

 

Réduire les produits céréaliers raffinés

 

Les produits céréaliers raffinés sont très pauvres en fibres alimentaires. Ils peuvent donc nuire

 à l’évacuation des selles.

Produits raffinés à éviter

Pain blanc, riz blanc instantané, vermicelles de riz, céréales à déjeuner raffinées, bagel, croissant, gaufre,

 pommes de terre frites, croustilles (chips), pommes de terre en purée, pâte à pizza blanche,

 tortillas de farine blanche, muffins du commerce, pâtes de farine raffinée (spaghetti, macaroni, tortellini, etc.),

 couscous, tapioca, risotto, gnocchis.

Manger moins de viande et de matières grasses

 

Les aliments riches en gras et en sucre et ceux qui contiennent très peu de fibres comme la crème glacée, le fromage

 et les aliments transformés, peuvent causer ou aggraver la constipation.

On recommande donc de réduire sa consommation de beurre, de margarine, d'huile végétale et de mayonnaise.

 Il serait également souhaitable d’éviter de consommer des viandes grasses, la peau du poulet, les sauces riches, 

les fritures et panures ainsi que les fromages à haute teneur en gras.

 

Être bien hydraté

 

Il est généralement admis que l'augmentation de l'apport en liquide améliore les symptômes liés à la constipation.

 Il y a un nombre très limité d’étude ayant évalué l’impact de l'augmentation de la consommation de liquides chez

 les patients constipés. Dans une étude clinique, des volontaires ont reçu des quantités croissantes de liquides

 jusqu'à 2 litres par jour. Le volume d'urine a augmenté, mais la fréquence des selles, non. Il y a donc très peu

 de preuves que la constipation peut être améliorée en augmentant l'apport en liquides, sauf si le patient est 

déshydraté. 

 Même s’il n’y a aucune étude qui supporte l’idée d’augmenter sa consommation de liquide, l'Institute of Medecine 

recommande tout de même les quantités suivantes à chaque jour :

  • Hommes : 3 litres
  • Femmes : 2,2 litres

On peut consommer davantage d’eau, mais aussi des jus de fruits 100% purs, des bouillons, 

 des boissons de soja (soya) ainsi que des tisanes qui contiennent également un très haut pourcentage d’eau.

Dans la matinée, boire du café, du thé ou une autre boisson qui contient de la caféine pourrait avoir un 

impact positif sur la fonction intestinale  car la caféine est un puissant stimulateur de muscles lisses. 

Dans une étude observationnelle de 1705 femmes, la consommation de café était associée à une diminution

 modeste de la constipation

 

Consommer des probiotiques ?

 

Pour l’instant,  la prise de probiotiques n’est pas d’emblée conseillée aux gens souffrant de constipation. 

Certains essais ont démontré des bénéfices mais de plus larges études sont nécessaires avant de conclure

 à l’amélioration des symptômes liés à la constipation par la prise de probiotiques.

 

Faire régulièrement de l’activité physique ?

 

L’augmentation de l'activité physique est souvent recommandée chez les gens souffrant de constipation chronique.

 Certaines études ont démontré que l'activité physique pourrait réduire les symptômes de la constipation . 

 Bien que certaines études indiquent que la constipation est plus fréquente chez les gens sédentaires, il n'existe

 aucune preuve que la constipation peut être améliorée par l'augmentation du niveau d’activité physique à ce jour.

 Comme pour le cas de l’hydratation, même si les preuves sont insuffisantes pour affirmer hors de tout doute

 qu’être plus actif aide à améliorer la constipation, il demeure que l’activité physique régulière et d’intensité

 modérée a de nombreux impacts positifs sur la santé.

 

Habitudes d’élimination

 

Les patients souffrant de constipation chronique se font souvent conseiller d’aller à la selle lorsque le besoin

 se fait sentir. Cette recommandation est fondée sur le constat que de nombreuses personnes ayant une activité 

normale du côlon vont à la selle régulièrement à la même heure chaque jour. Il n’y a pourtant aucune étude

 qui a évalué cette recommandation chez les patients constipés. On sait toutefois que la motilité du côlon est plus 

élevée après les repas et plus particulièrement le matin après le petit-déjeuner. 

Ces périodes sont les meilleures pour essayer d’aller à la selle parce que vous bénéficiez de cette hausse naturelle

 de la motilité du côlon.

 

Mastication

 

Une mastication adéquate facilite la digestion et réduit les gaz. On recommande de mâcher 

suffisamment longtemps pour transformer en bouillie les aliments, avant de les avaler.

 

Jus anti-constipation

 
Pourquoi ne pas se faire plaisir ce dimanche avec un jus ?  faites le plein de fibres avec cette recette du smoothie 
concombre, pomme et carotte. Les fibres solubles permettent de réguler les taux de cholestérol et de glycémie
 dans le sang mais elles ont aussi l’avantage d’améliorer le transit intestinal, évitant ainsi la constipation.   
 
       

Smoothie riche en fibres concombre-pomme-carotte

Smoothie riche en fibres concombre-pomme-carotte

Pour un verre :
- 1 carotte
- 1 pomme
- 1/4 de concombre
Epluchez les 3 ingrédients et passez-les à la centrifugeuse. Mélangez ensuite les 3 jus obtenus.

Intérêt nutritionnel : Les pommes, les carottes et les concombres sont connus pour avoir un apport en fibres important.

 Ces fibres solubles permettent de réguler les taux de cholestérol et de glycémie dans le sang. Des études ont 

par exemple montré que la pectine contenue dans la pomme entraînerait une baisse du mauvais cholestérol (LDL) et 

des triglycérides. Les fibres ont aussi l’avantage d’améliorer le transit intestinal, évitant ainsi la constipation.

 N’hésitez pas à préparer ce smoothie le matin et à le consommer en l’emportant avec vous tout au long de la journée.

 

Smoothie « green »

Smoothie « green »

Pour 1 grand verre :
- 3 pommes vertes
- Quelques branches de céleri
- 1 poignée d’épinards frais
- 1 tasse d’eau
Passez les pommes vertes à la centifugeuse, ajoutez le céleri et enfin les épinards. Ajoutez l’eau et mélangez.

Intérêt nutritionnel : L’avantage de ce smoothie composé de fruits et légumes crus est qu’il n’y a pas de perte

 en nutriments car ils ne sont pas soumis à la cuisson. Les légumes verts renferment une quantité importante 

de chlorophylle, qui a la capacité de detoxifier l’organisme. Les légumes verts sont aussi d’excellentes sources

 de vitamines, de minéraux, de fibres et d’antioxydants. Ce smoothie permet de bénéficier plus facilement des

 bienfaits des fruits et légumes, surtout si vous n’avez pas l’habitude d’en consommer à chaque repas.  
 

 
 
                                                                                       
 

                                                                    6

 
 

Pourquoi les fruits et les légumes orange sont-ils bons pour la santé?

 
Les fruits et légumes oranges regorgent de vitamines et de minérauxqui présentent de 
nombreux bienfaits pour la santé.
Découvrez pourquoi il faut les mettre au menu.

Favoriser le maintien d’un bon système immunitaire

Favoriser le maintien d’un bon système immunitaire

Grâce aux multiples vitamines qu’ils contiennent, les fruits et légumes orange ont la capacité de renforcer

 la défense immunitaire, notamment la vitamine A.

Synthétisée à partir des bêta-carotènes, cette vitamine permet de lutter contre les radicaux libres qui

affectent le système immunitaire. Les vitamines B6 et C, qu’on retrouve aussi dans cette catégorie d’aliments,

contribuent également aumaintien d’un bon système immunitaire. En plus, la vitamine C aide à la production

 du collagène, ce qui permet au tissu conjonctif, aux ligaments et aux os de se régénérer

 

Prévenir certaines causes de mortalité

Prévenir certaines causes de mortalité

Une étude américaine effectuée de 1988 à 1994 sur plus de 15 000 participants a conclu aux effets bénéfiques

de l’alpha-carotène, un type de caroténoïdes, sur la réduction des causes de décès, dont le cancer et les

 maladiescardiovasculaires. Les fruits et légumes orange contiennent aussi des flavonoïdes. En plus de

 contribuer à la pigmentation de ces aliments. Ces composés antioxydants favorisent le ralentissement

de la progression de plusieurs types de cellules cancéreuses et la croissance des métastases,

des foyers cancéreux secondaires qui se sont dissipés par les voies sanguines ou lymphatiques.

Un apport quotidien en flavonoïdes aurait un effet préventif sur les maladies cardiovasculaires et aiderait

 à la dilatation des vaisseaux sanguins. 
 

Diminuer les risques de maladies oculaires

Diminuer les risques de maladies oculaires

Parmi les effets bénéfiques du bêta-carotène, un nutriment du groupe des caroténoïdes, on note la

préservation de la santé des yeux. Le bêta-carotène a la propriété d’être transformable en vitamine A par

 l’organisme.

 C’est d’ailleurs pourquoi il se nomme également provitamine A. Comme on en trouve dans la plupart des fruits

et légumes jaune-orange, il est facile d’en consommer sur une base journalière.

 Les bâtonnets de la rétine en ont besoin pour fonctionner efficacement : une carence provoquerait de la cécité

 nocturne, c’est-à-dire de la difficulté à voir dans le noir. Les fruits et les légumes orange renferment également

de la lutéine, un autre nutriment de la famille des caroténoïdes. Cette substance naturellement présente dans

 l’œil permet de le protéger des lumières très vives. Absorbée quotidiennement, la lutéine a des effets reconnus

 pour la lutte contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge. 
 

Protéger contre les effets néfastes du soleil

Protéger contre les effets néfastes du soleil

Les caroténoïdes, un ensemble de nutriments antioxydants dont l'effet

protecteur face aux radicaux libres est important, sont responsables

 du pigment jaune-orange de certains fruits et légumes.

Parmi les 700 variétés de caroténoïdes qui ont été identifiées par les

 chercheurs scientifiques, le bêta-carotène est l’un des composés qu’on

 retrouve le plus couramment dans l’alimentation et qui présente le plus

de bienfaits notables sur la santé. Le bêta-carotène est notamment reconnu

pour favoriser la lutte contre les dommages causés par les rayons

ultra-violets du soleil. Son pouvoir antioxydant permettrait de limiter

 l’impact des radicaux libres sur la peau et favoriserait sa régénérescence.

  Le lycopène, qui fait également partie de la famille des caroténoïdes,

se retrouve, entre autres, dans le pamplemousse. Il aurait des effets

préventifs sur l’érythème, une réaction au soleil qui provoque l’apparition

 de plaques rouges sur la peau                                     

                                                         7

                                           

5 fruits et légumes de saison qui donnent de l'énergie

 

 

Avec seulement 70 kcals pour 2 fruits, la clémentine est un aliment phare de la saison ! Ses diverses propriétés

font d’elle un fruit excellent pour la santé. Les flavonoïdes, les limonoïdes et les caroténoïdes qu’elle contient

sont des composés dont le pouvoir antioxydant a été reconnu. La clémentine permet ainsi de se protéger de

maladies comme certains cancers, des maladies cardiovasculaires ou des maladies dégénératives

(ex : Parkinson).

Les caroténoïdes sont également essentiels à la production de vitamine A, car le corps les transforme en cette

vitamine selon ses besoins. La clémentine fournit aussi une source importante de vitamine C, connue pour

son effet défatigant et déstressant, et qui permet de  stimuler nos défenses immunitaires.

 

Une grenade, fruit au goût acidulé, équivaut à environ 128 kcals. Son jus contient une quantité importante

d’antioxydants bénéfiques à la prévention de nombreuses maladies, et notamment, à celle du cancer de la prostate.

Elle protège de l’athérosclérose (= dépôt de gras sur la paroi artérielle) et des maladies cardiovasculaires

puisqu’elle augmente l’activité antioxydante du sang.

La grenade possède également des propriétés anti-inflammatoires, antibactériennes et antivirales, idéales pour aider

son organisme à lutter, surtout quand les températures commencent à baisser, contre les petits maux de l’hiver.

 

Le topinambour  est un légume racine également appelé truffe du Canada. Peu calorique avec seulement

72 kcals pour 100 g, il a des propriétés intéressantes pour la santé. Le topinambour contribue à la santé

intestinale, notamment grâce à sa teneur en fructanes, des glucides qui contiennent de l’inuline, un mélange

de polysaccharides.Ces fructanes permettent de soulager la constipation et ont l’avantage d’équilibrer la flore

intestinale.Enfin, l’inuline contenue dans le topinambour facilite l’absorption du calcium et du magnésium,

des minéraux essentiels à la prévention de l’ostéoporose.

Astuce : si vous ne savez pas comment le cuisiner, sachez qu’il peut se consommer cru, râpé sur une salade

par exemple, ou cuit, au four, sauté dans un wok ou en potage.

 

 

Le poireau est un légume de la famille des liliacées, dont l’oignon et l’ail font également partie. Très peu calorique

avec environ 60 kcals pour 100 g, le poireau est un allié santé qui s’incorporera parfaitement à vos potages.

Il contient un antioxydant de la famille des flavonoïdes, le kaempférol, qui protège des dommages causés par les

radicaux libres et confère au poireau des vertus anticancéreuses. Enfin le poireau a l’avantage d’être une source

importante de vitamines et de nutriments. Il contient en l’occurrence des vitamines A, B6 et B9, C, ainsi que du

cuivre et du fer.

 

Le kiwi est sans doute l’un des fruits les plus consommés en automne et en hiver.  Un kiwi (90 g) représente

seulement 56 kcals, mais surtout 2,7 g de fibres, c'est-à-dire une quantité très importante. Les fibres, en plus de

faciliter le transit intestinal, régulent les taux de sucre et de cholestérol dans le sang. Un kiwi apporte également

70 mg de vitamine C, sachant que les apports quotidiens recommandés se situent autour de 90 mg pour un

homme et 75 mg pour une femme au Canada, et autour de 110 mg pour un adulte, en France.

Astuce : consommez deux kiwis par jour, le matin, pour faire le plein de vitamine C et pour profiter de ses

bienfaits tout au long de l’hiver !

                                           8                  

 

5 aliments incontournables du mois d’octobre et novembre

 

Grâce à sa teneur en caroténoïdes comme la bêta-carotène ou la lutéine, la citrouille et le potiron sont

d’excellents antioxydants. En plus d’être une source de vitamine A, le bêta-carotène a un effet

antioxydant qui permet de stimuler le système immunitaire, ce qui est intéressant lorsque les

températures commencent à baisser et que notre organisme devient ainsi plus vulnérable.
La citrouille contient également de la lutéine qui permet de protéger la macula et la rétine de

l’œil du stress oxydatif, limitant ainsi le risque de dégénérescence maculaire et de cataracte.

Enfin, la citrouille a l’avantage d’être peu calorique : 100 g valent 34 kcals, sachant que le poids

moyen d’une citrouille est de 5 kg.

 

Riche en acides gras polyinsaturés, la noix est excellente pour la santé. Grâce à ces « bons gras » et

à raison de 4 à 8 noix par jour, elle permettrait de faire baisser le taux de lipides dans le sang et celui

de cholestérol LDL (appelé aussi « mauvais cholestérol »).
La noix constitue également une très bonne source d’antioxydants, des composés qui réduisent les

dommages causés par les radicaux libres, pouvant provoquer certains cancers et certaines maladies

liées au vieillissement.
Les noix apportent à l’organisme des fibres, qui en plus de prévenir la constipation, contribueraient

à protéger des maladies cardiovasculaires ou du diabète de type 2. Rappelons que l’apport quotidien

recommandé en fibres pour une femme de 19 à 50 ans est de 25 g, et de 38 g pour un homme du

même d’âge.
Attention néanmoins, la noix est riche en lipides et peut être responsable d’une prise de poids.

On conseille par conséquent de consommer 6 noix par jour au maximum.  

 

Des études révèlent que la consommation régulière de légumes de la famille des liliacées comme

l’oignon, l’ail ou l’échalote protègeraient de certains cancers.
Consommé quotidiennement, il permettrait de réduire le taux de triglycérides dans le sang et de réduire

l’agrégation plaquettaire (plaquettes qui s'accolent les unes aux autres dans les vaisseaux sanguins)

responsable des cas de thromboses et des maladies cardiovasculaires.
Peu calorique, un oignon cru représente environ 35 kcals. Il a aussi l’avantage de relever le goût de

nombreux plats et d’être un excellent allié en cuisine.

La betterave fait partie des légumes qui ont le pouvoir antioxydant le plus élevé notamment parce qu’elle

contient des bétalaïnes, une famille de pigments qui lui donne sa couleur très vive et que l’on retrouve

rarement chez les autres végétaux.
Les betteraves sont également d’excellentes sources de vitamine A et de vitamine K. Ces vitamines,

essentielles au bon fonctionnement de l’organisme, permettraient de prévenir respectivement certains

cancers ou certaines maladies dégénératives et l’ostéoporose.

 
 
 
 

Les brocolis constituent d’excellentes sources de vitamine C et de vitamine K. La vitamine C, bien qu’elle
ne donne pas d’énergie, aurait un effet défatiguant et déstressant lorsqu’elle est prise en cure.
Elle stimule aussi le système immunitaire et protègerait ainsi des maux de l’hiver comme le rhume.
Les brocolis sont eux aussi de très bons antioxydants. N’oubliez pas de les mettre au menu !
 
                                                                                 
 

                                                           9

 
 
 

Démarrez la rentrée du bon pied !

 

Alimentation, sommeil, forme et bien-être,

quelques conseils bien redémarrer dès la rentrée !

 

Je conserve mes bonnes habitudes alimentaires  

  

                                                                Bien redemarrer a la rentree

Les vacances ont été pour beaucoup l’occasion de consommer plus

de fruits et légumes que d’habitude, tout simplement parce qu’en vacances,

on a plus facilement le temps d’aller au marché pour chercher

des produits frais. La rentrée ne doit pas être une raison pour abandonner

ces bonnes résolutions ! Tous les weekends, faites le plein de produits frais

pour la semaine : fruits et légumes, viandes et poissons, produits laitiers, etc

L’objectif est de manger varié, équilibré et surtout, à heure fixe.

Planifiez vos repas en faisant un menu pour la semaine si vous avez du mal

à vous organiser. Le weekend, n’hésitez pas à préparer certains plats à

l’avance et à les congeler si nécessaire. Sachant que la congélation permet de

conserver la valeur nutritionnelle des aliments, c’est idéal pour les soirs

où on n’a pas envie de cuisiner  !

 

Je fais une cure de vitamines

 

Les fraîcheurs automnales approchent. Alors, pour éviter les petits coups

de fatigue qui affaiblissent le système immunitaire, misez sur les vitamines !

En plus d’une alimentation équilibrée qui apportera les nutriments

nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme, n’hésitez pas à faire

une cure de compléments. La vitamine C et le ginseng sont excellents pour

renforcer le système immunitaire. Attention : aucun complément alimentaire

ne permet de lutter contre la fatigue à proprement parler.

En revanche, ils aident l’oragnisme à se protéger des agressions extérieures.

 

Je me mets à la relaxation et je positivise ! 

 

Les vacances ont permis de se détendre… Alors inutile de reprendre ses

mauvaises habitudes à la rentrée ! Il existe de nombreuses méthodes

pour en finir avec le stress et l’anxiété. Il suffit de trouver celle qui vous

convient le mieux : yoga, méditation, travail sur la respiration
Le soir, en position allongée, prenez une profonde inspiration.

Bloquez, tenez 3 secondes puis relâchez. Répétez cet exercice 10 fois.

Ensuite, faites le bilan de votre journée en soulignant 3 événements

que vous estimez positifs.

Cet exercice aide à relativiser et à apaiser le stress et l’anxiété.

On ne peut pas effacer les problèmes du quotidien. Néanmoins,

se concentrer sur le positif dans notre vie permet de laisser une place

moins importante au négatif et aide ainsi à mieux surmonter les épreuves.

 

Je ne néglige pas mon sommeil !

 

Pendant les vacances, beaucoup d’entre nous ont tendance à dérégler

leur rythme de sommeil en se couchant et en se levant plus tard.

La reprise du travail est donc souvent très fatigante puisqu’elle demande

de reprendre un rythme plus régulier, qui permet également de faciliter

l’endormissement. Pour cela, écoutez les signaux de votre corps. Le soir,

dès que vos yeux picotent ou que vous vous mettez à bailler, n’hésitez

pas à vous mettre au lit tout de suite, même si vous jugez qu’il est tôt.

De manière générale, évitez les excitants comme les boissons à base de

caféine en fin de journée et le sport, la télévision ou les jeux vidéo,

avant le coucher. Il n’y a pas de durée de sommeil recommandée.

Une fois de plus, chacun doit être à l’écoute de son corps et s’aménager

la durée de sommeil dont il a besoin.

 
 
                                                                         
 

                                                                        10

 

10 aliments riches en fer

 

Le fer est essentiel pour notre organisme : il assure le transport de l’oxygène dans le sang et la formation

des globules rouges. Selon l’OMS, 25% de la population mondiale manquerait de fer. En cas de carence en fer,

on parle d’anémie ferriprive. Pour s’en prémunir, nous vous proposons 10 aliments riches en fer

 

Nos besoins quotidiens en fer

 

                                                    Nos besoins en fer

Bébés 0-6 mois = 0,27 mg                
Bébés 7-12 mois= 11 mg                      
Garçons/filles 9-13 ans = 8 mg
Garçons 14-18 ans = 11 mg
Filles 14-18 ans = 15 mg

Femmes 19-50 ans = 18 mg
Femmes 50 ans et plus = 8 mg
Femmes enceintes = 27 mg

Hommes 19-50 ans = 8 mg
Hommes 50 ans et plus = 8 mg

 

 

1. Les palourdes

 

1. Les palourdes

La palourde est une source exceptionnelle de fer, puisqu’elle en contient jusqu’à 4 fois plus qu’une même portion

de foie de boeuf, lui-même reconnu pour sa forte teneur en fer. Ainsi, une portion de 100 g de palourdes (environ 13)

comble la totalité des besoins quotidiens en fer chez l’homme ou la femme adultes.

100 g de palourdes = 28 mg de fer

 
2. Le porc
 

2. Le porc

Le porc, et particulièrement le foie de porc, est très riche en fer héminique. Il existe 2 types de fer : le fer héminique

contenu dans les volailles, les viandes, les poissons, les crustacés et le fer non héminique d’origine végétale.

Le fer héminique est absorbé plus facilement par l’organisme (en moyenne à 25% contre 5% pour le fer non héminique).

100 g de foie de porc = 18 mg de fer

 

3. L’agneau
 

3. L’agneau

Le gigot d’agneau, et plus généralement l’agneau, sont considérés comme une bonne source de fer héminique, au même titre que les palourdes ou le porc. L’agneau apporte également à l’organisme des éléments nutritifs essentiels comme le phosphore et le zinc en quantité importante, ainsi que des vitamines comme les vitamines B2, B3 et B12.

100 g d’agneau = 8 à 13 mg de fer

 

4. Les haricots de soja (soya)

 

 

4. Les haricots de soja (soya)

Les haricots de soja apportent à l’organisme du fer non héminique. Bien que moins bien assimilé par

l’organisme que le fer d’origine animale, il constitue quand même une source importante de fer.

De plus, les protéines végétales et les isoflavones contenues dans le soja sont reconnues pour protéger

des maladies cardio-vasculaires.

250 g de haricots de soja cuits = 9 mg de fer

 

5. Les huîtres

 

5. Les huîtres

En plus d’être une source importante de fer héminique, les huîtres apportent à l’organisme du phosphore

(formation des os et des dents) et du cuivre (protection contre les radicaux libres).

Précaution : bien que les femmes enceintes aient des besoins importants en fer, il leur est conseillé d’éviter de

consommer des huîtres crues compte tenu des risques de toxoplasmose.

100 g d’huîtres (environ 8) = 5 à 9 mg de fer

 

6. Les haricots blancs

 

6. Les haricots blancs

Riches en fer non héminique, les haricots blancs ont l’avantage d’apporter à l’organisme près de 50%

de l’apport moyen conseillé en fibres alimentaires, soit environ 25 g par jour. Ils constituent également

environ 30% de l’apport recommandé en protéines totales puisqu’ils sont riches en protéines végétales.

250 ml de haricots blancs (1 tasse) = 5 à 8 mg de fer

 

7. Le tofu

 

7. Le tofu

On obtient le tofu par un processus de « coagulation » de la boisson de soja (soya). Source importante de fer et

de protéines végétales, il n’a presque pas de goût, c’est pourquoi il est souvent ajouté aux soupes ou aux salades

pour remplacer l’apport en protéines animales.

100 g de tofu = 5 mg de fer

8. Le sésame

 

8. Le sésame

La graine de sésame entière est une très bonne source de fer non héminique. Puissant antioxydant, le sésame

apporte aussi à l’organisme de la vitamine E, une vitamine au rôle cardio-protecteur.

100 g de sésame = 14 mg de fer

 

9. Les céréales

 

9. Les céréales à déjeuner

En cas de carence en fer, les céréales complètes non raffinées peuvent être une bonne alternative. Mais

il faut quand même rester vigilant(e) : les céréales que l’on trouve dans le commerce sont souvent très riches

en sucre. Préférez plutôt les céréales complètes sans sucres ajoutés et vérifiez bien les étiquettes nutritionnelles.

100 g de céréales = 13 mg de fer

 

10. Les épinards

 

10. Les épinards

Les épinards sont eux aussi une bonne source de fer. Peu caloriques (22 kcals pour 100 g), ils ont l’avantage

d’être de puissants antioxydants, riches en vitamine A. Bouillis, les épinards ont une teneur en fer plus importante

que crus.

100 g d’épinards bouillis = 3,6 mg de fer

 

 

                                                       

                                                                    11

 

                                                     La santé en 7 points

 

Il est tragique de vieillir avant l'âge ou de mourir trop tôt.

La jeunesse est toujours désirable, voire absolument nécessaire. Une femme ou un homme âgé, grâce à la

pratique quotidienne de la salutation au soleil,  aux  exercices yogiques et en respectant les 7 points de santé

qui suivent peuvent conserver ou retrouver un corps jeune.

Bien sûr ,il ne faut pas s'attendre à trouver "un visage de 20 ans" sur un" corps de 80", ni d'être aussi agile et souple

qu'un adolescent.

1.Une colonne vertébrale en parfait état, droite, flexible et un dos solide

.L'épine dorsale est l'axe et le soutien du corps humain. Le système nerveux central, constitué par le cerveau

et la moëlle épinière, envoie ses ramifications nerveuses à travers tout l'organisme. La moëlle épinière

représente la vie..Si elle se trouve en mauvais état, la maladie et la mort en seront les conséquences fatales.

Si le système nerveux central ne fonctionne pas normalement, toutes les activités végétatives s'en ressentiront.

Estomac, intestin, foie, reins, coeur et glendes verront leurs fonctions troublées.L' homme a la force de son dos.

 La plupart des personnes agées ont un dos voûté,, rigide, avec des muscles atrophiés.

On admet qu'un dos rond devienne inévitable une fois atteint un certain âge...C'est faux!  Moyennant un minimum

d'exercices yogiques, il est possible de maintenir le dos solide et souple jusqu'à la fin.

 

2.Un tube digestif en bon état

Pour une bonne santé, une fois passé le cap de la quarantaine, il faut réduire la quantité d'aliments ingérés

et ramener le nombre de repas à trois par jour. Manger en excés des aliments mal choisis,

consommer des stimulants et des excitants entraîne une accumulation d'aliments non digérés dans le tube

digestif, surtout dans le côlon et constitue une des causes majeures de la constipation,

mère de 90% des maladies dont souffre l'humanité.

3.Un côlon propre

La plupart des personnes considèrent qu'elles ne sont pas constipées parce qu'elles ont une élimination par jour..

Il est nécessaire de faire examiner le côlon pour s'assurer qu'il ni encroûté,  ni engorgé.

Un lavage hebdomadaire du côlon constitue une bonne mesure d'hygiène.

4.Un corps flexible

La perte de flexibilité des tissus est caractéristique de la sénilité.

Les asanas yogiques permettent de conserver cette souplesse qui est non seulement l'apanage

mais la condition de la jeunesse

5.Eviter l'obésité

L'obésité raccourcit la vie. Pour  une longévité active, il est indispensable de maintenir la sangle abdominale

en parfait état et que votre tour de taille soit bien inférieur à votre tour de poitrine.

6.Une peau active

 

La  peau est l'organe sécréteur le plus important, et la santé dépend, en bonne partie de ce tégument.

Il n'y a aucun motif valable de recouvrir le corps d'un amas de vétements. Se vêtir vêtir trop lourdement

peut être considéré comme la  cause indirecte de 10 à 15%des maladies de peau et par la suite,

 la délicatation de la peau,  entrainant une diminution de ses fonctions vitales.

Il faut exposer chaque jour , la peau à l'action de l'air frais, si possible, du soleil pour la maintenir jeune et

active.

L'eau fraîche ou froide est aussi très utile.

 

6. Garder un esprit juvénile

L homme a l'âge qu'il pense avoir. Dès l'instant où l'être  humain perd la confiance en sa juvénilité et commence

à se sentir vieux, il adopte la façon de vivre des vieillards et le devient très vite , en effet. La foi est un élément

primordial chez l'être huamin. Dès qu'une personne prend sa retraite, elle s'estime vieille et pense qu'elle n' a plus

grand chose à faire sinon à finir ses jours dans l'inactivité avec l'appréhension que chaque activité trop tonique

raccourcisse sa vie. Il ne faut pas "économiser ses forces" ni redouter d'user son corps mais il faut à tout prix,

éviter qu'il ne rouille par suite de l'inaction.

L'esprit juvénile dépend de l'activité du corps et de l'esprit, lesquels sont inter-dépendants.

Inoculez vous chaque jour, l'idée et le sentiment que vous resterez toujours jeune et actif et

vous demeurerez jeune et actif.

L'activité de l'esprit est nécessaire à la santé, spécialement chez les personnes plus agées.

Les statistiques montrent que les savants, les chercheurs, philosophes, inventeurs vivent plus longtemps

et gardent leur vivacité de corps et d'esprit, bien au delà de la moyenne.

Il est naturel à l'homme de souhaiter une vie longue et saine. Mais nombreux sont ceux qui, au lieu d'obéir aux lois

de la nature, gaspillent leur temps, argent et énergie en une vaine recherche d'une quelconque panacée,

oubliant ainsi qu'elle peut être trouvée dans leur propre organisme.

La mort commence , à la naissance, il est vrai.

Mais la fin inévitable peut être retardée fort longtemps par des exercices appropriés et par une bonne

hygiène de vie.

Si nous apprenons réellement à faire celà, nous pourrions, sauf accident,  vivre fort longtemps.

 

                                                                                par  le RAJAH de AUNDH

 

                                                                      

 

                                                                            12

 

Des conseils pour se sentir bien dans son corps à l'arrivée du printemps !

 

L'hiver met souvent l’organisme à rude épreuve. Une cure de nottoyage modérée peut alors s’avérer bénéfique pour se sentir mieux dans son corps !

Les avantages d'une cure détox

Les avantages d'une cure détox

La cure détox contribue à débarrasser l’organisme des toxines accumulées en raison de facteurs alimentaires et environnementaux. Pendant l’hiver, l’alimentation a tendance à être plus grasse et moins saine, les excès de table sont nombreux, l'activité physique se fait plus rare et les toxines s’accumulent dans le foie à cause des éventuels traitements chimiques (notamment les antibiotiques) contre les maux de l'hiver.
Une cure de nettoyage stimule également le travail d'élimination du foie et des reins et chasse le stress. 
Elle peut aider à soulager les états de fatigue et de nervosité, les problèmes de peau et l’insomnie, bien qu'un rééquilibrage alimentaire et la reprise d'une activité physique y contribuent également.

Tout en douceur...

Tout en douceur...

Attention, une cure de nettoyage n’est pas un régime. Voici ce qu'il est conseillé d'appliquer : 

Privilégier les repas légers, dont la plus grande part est accordée aux fruits et aux légumes. Optez surtout pour ceux qui contiennent de la vitamine C comme les agrumes, l’acérola, des aliments riches en magnésium ainsi que les aliments qui possèdent des vertus drainantes comme le romarin, le radis noir, l’artichaut, le citron… 

Diversifiez ses menus afin d’éviter la lassitude.  Manger avec plaisir. Varier les saveurs, les couleurs afin de rendre vos assiettes jolies et appétissantes.  

Éviter les excitants comme le café ou le thé, l'alcool et la cigarette. Profitez de l’occasion pour diminuer voire cesser complètement de tabac. Supprimer ou réduisez également de votre alimentation les sucres raffinés et les graisses animales trop riches en acides gras saturés

 

 

Miser sur les bons aliments...

Miser sur les bons aliments...

L’artichaut

L’artichaut contient de l’inuline, un sucre de la famille des fructanes contenu dans les plantes. L’inuline, lorsqu’elle atteint le côlon, est utilisée par la flore intestinale qui la métabolise. C'est un prébiotique, c’est-à-dire qu’elle n’est pas digérée ni absorbée mais elle stimule le développement des bactéries bénéfiques de la flore intestinale comme les bifidobactéries. Ces bactéries aident à la synthèse ou à l’absorption de plusieurs nutriments nécessaires à l’organisme1. L’artichaut active l’émission de bile ce qui facilite la digestion. L’artichaut peut être consommé cuit à la vapeur, sous forme d’ampoules ou sous forme d’infusion en faisant sécher les feuilles au préalable.


Le radis noir

Le radis noir est excellent pour traiter la dyspepsie c’est-à-dire les troubles digestifs et gastriques généralement accompagnés de sensations de surcharge ou de nausées. Le radis noir agirait sur l’organisme en stimulant l’intestin et les conduits biliaires ce qui augmenterait la sécrétion de bile et donc la digestion. Le radis noir possède des vertus antioxydantes qui limitent l’oxydation des cellules par les radicaux libres et leur vieillissement prématuré. Le radis noir peut se consommer cru ou en jus. Néanmoins son goût ne plaît pas à tout le monde, il existe pour cela des ampoules prêtes à l’emploi. 

 

Miser sur les bons aliments... (suite)

Le citron

 

Commencer la journée par un verre de jus de citron frais dilué dans une tasse d’eau chaude est recommandé. Le citron stimule les papilles gustatives grâce à son goût acidulé ce qui favorise la digestion et ce qui permet d’éliminer les toxines plus rapidement. Pour couper l’amertume du citron, vous pouvez ajouter une cuillerée de miel. Le citron possède également des vertus diurétiques qui stimulent l’activité rénale.
 

La fumeterre

La fumeterre est une plante aux vertus multiples. Elle possèderait des vertus dépuratives sur les reins, la vésicule biliaire et le foie et serait diurétique et laxative. Elle se consomme sous forme d’infusion ou de décoction.
 

Le pissenlit

La feuille de pissenlit serait un excellent diurétique selon la Commission E et l’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy). La consommation de pissenlit stimule les fonctions rénales et l’évacuation des urines. Il constitue une aide supplémentaire à l'élimination des toxines présentes dans l’organisme et de nettoyer les reins. Il est également cholérétique, c’est-à-dire qu’il augmente la sécrétion de bile. Tout comme l’artichaut, la teneur en inuline (= un sucre de la famille des fructanes) du pissenlit fait de lui un allié qui permet d’assainir la flore intestinale. Le pissenlit se consomme en salade ou en faisant infuser des feuilles de pissenlit dans de l’eau bouillante. 

 

Un exemple de cure de nettoyage

Un exemple de cure de nettoyage

Durant une cure détox il est surtout conseillé de faire le plein de fruits et légumes car ils possèdent des vertus antioxydantes grâce à leur teneur en composés phénoliques, des composés contenus dans les végétaux qui ont la capacité de neutraliser les radicaux libres qui endommagent les cellules de l’organisme en les oxydant.
Afin de ne pas perdre les vitamines et nutriments contenus dans les légumes, il est conseillé de les cuire à la vapeur ou dans un wok avec 1 cuillère à soupe d’huile d’olive. Certaines vitamines et certains nutriments sont hydrosolubles c’est-à-dire qu’ils se dissolvent dans l’eau.

Enfin, n'oubliez pas de pratiquer une activité physique indissociable à un programme de remise en forme: marche, natation, yoga

 

Il peut être parfois recommandé de jeûner pendant les 48 heures précédant la cure. Si toutefois le jeûne ne vous convient pas, faites en sorte d’éliminer au moins les aliments difficiles à digérer et les viandes de votre menu, ainsi que le café, le thé, le chocolat, l'alcool et les épices relevées

                                                                                                                                                                                                                                                                                   

13

Découvrez les bienfaits de 4 fruits du mois d’avril !

 

Lutter contre le cholestérol, faire le plein d’antioxydants, protéger du cancer… Les fruits sont excellents pour la santé.  Faisons  le point sur les bienfaits de 4 fruits de saison à consommer sans modération !

 

La papaye

La papaye

 

La papaye est avant tout une excellente source de vitamine C avec une quantité presque trois fois supérieure à celle d’une orange.  Elle contient aussi du bêta-cryptoxanthine, un antioxydant de la famille des caroténoïdes surtout contenu dans les fruits et les légumes de couleur jaune-orangée. Cet apport en caroténoïdes confère à la papaye une teneur non négligeable en vitamine A, qui joue un rôle important dans la vision, la croissance des os et la régulation du système immunitaire. Quant au bêta-cryptoxanthine, il aurait une activité anticancérigène observée in vitro. De plus, la concentration en catéchines de la papaye, une molécule de la famille des flavonoïdes, réduirait les risques de maladies cardiovasculaires et sa concentration en lycopène, un pigment de la famille des caroténoïdes, ceux du cancer de la prostate. Sa forte concentration en fibres alimentaires aide également à réduire le risque de cancer du côlon. Pour profiter au maximum des bienfaits de la papaye, pensez à la manger bien mûre.

La mangue

 

La mangue

La mangue, comme d’autres fruits tropicaux est connue pour son taux élevé de polyphénols, des molécules organiques. Ces composés confèrent à la mangue une forte capacité antioxydante qui protège les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. De plus, une étude menée sur des cellules in vitro a montré que le jus de mangue avait un effet anticancer. Riche en vitamine C et en vitamine A, la mangue contient également des fibres solubles qui permettent de réduire le taux de « mauvais » cholestérol sanguin (LDL). De plus, avec seulement 134 kcals pour 1 fruit, la mangue est disponible tout au long de l’année et peut se consommer dans de nombreux plats. Pensez à choisir des mangues bien mûres, à la surface lisse et évitez la conservation au réfrigérateur qui a tendance à les abîmer.

La banane

La banane

Cultivée dans différentes régions du monde comme le Bangladesh, l’Australie ou dans différents pays d’Asie, la banane est le fruit tropical le plus consommé au monde. Très peu calorique avec seulement 105 kcals pour 1 fruit, la banane est riche en vitamine B6 (pyridoxine), en vitamine B9, en vitamine C ainsi qu’en manganèse. Consommer régulièrement des bananes permettrait de prévenir certains cancers comme le cancer du rein ou le cancer colorectal. D’autres études montrent que certaines variétés protégeraient aussi la muqueuse de l’estomac contre les ulcères. De plus, cuite et associée à du riz, la banane diminuerait les symptômes de la diarrhée chronique et la durée de la diarrhée chez les bébés. Une consommation crue de bananes non mûres accélérerait la guérison de la diarrhée aiguë et chronique chez les enfants plus âgés.

Le kiwi

Le kiwi

Excellente source de vitamine C, le kiwi a de nombreux bienfaits. Une étude a par exemple soulevé une diminution de l’oxydation de l’ADN ainsi qu’une augmentation de la capacité antioxydante du sang chez des personnes consommant un kiwi par jour.  Une autre étude a montré qu’un extrait de kiwi permettait de mieux lutter contre les dommages oxydatifs qu’un extrait de vitamine C. Le kiwi contribuerait également à la bonne santé du cœur : une consommation de 2 fruits par jour pendant un mois amènerait à une diminution de l’agrégation des plaquettes et des triglycérides, des facteurs de risque importants de maladies cardiovasculaires. La concentration du kiwi en fibres alimentaires est aussi très indiquée dans le traitement de troubles de la constipation.

 

5 légumes de saison à mettre dans son assiette !

En plus d’ être un geste écologique, manger des fruits et légumes de saison permet de bénéficier de produits frais et souvent de qualité. Pour faire le plein de vitamines, découvrez les vertus santé de 5 légumes incontournables…

Les épinards

Les épinards

Avec seulement 25 calories pour 100 g, les épinards sont très bons

pour la santé en raison de leur forte teneur en vitamines, minéraux

et antioxydants. Ils contribuent à prévenir les maladies comme

le cancer ou le stress oxydatif.
Les épinards constituent un allié minceur et bien-être de taille :

riches en fibres solubles, ils facilitent le transit, garantissant le

confort intestinal assurant un ventre plat.

Bon à savoir : les épinards cuits sont plus nutritifs que crus.

 

La carotte

La carotte

Crue ou cuite, la carotte ne contient que 30 calories environ. Elle constitue une excellente source de

caroténoïdes dont la plus connue est la béta-carotène, qui permet de protèger l’organisme des

radicaux libres, des cancers ou des maladies cardio-vasculaires.
Riche en vitamine C, la carotte sera aussi l’alliée des belles peaux et des teints lumineux.

Bon à savoir : les carottes les plus orangées contiennent 2 fois plus de béta-carotène.

 

Le radis

Le radis

Alors qu’il a un apport calorique très faible (20 calories pour 100 g),

le radis rose est un légume de la famille des crucifères

riche en antioxydants. Idéal pour se détoxifier au printemps,

le radis protège également des radicaux libres. Il contient des

oligo-éléments et des minéraux essentiels à l’organisme.

Son goût lui permet d’être consommé cru : toutes ses vertus

nutritives seront préservées. Choisissez de préférence des petits radis,

meilleurs au goût.

Les asperges

Les asperges

Vertes ou blanches, les asperges sont une excellente source

d’antioxydants. Peu caloriques, avec environ 20 calories pour

100 g, elles regorgent pourtant de vitamines (A, C…) et de minéraux

(fer, cuivre…). Les asperges font indéniablement partie des légumes

minceur du printemps en raison de leurs vertus diurétiques.
Crues ou cuites, les asperges ont l’avantage de pouvoir se cuisiner

de différentes façons.

Le fenouil

Le fenouil

Souvent oublié en cuisine, le fenouil est un légume très peu calorique (environ 30 calories pour 100 g)

au goût légèrement anisé et reconnu comme étant une source de vitamine C. Il se marie parfaitement avec

les poissons et fruits de mer qui formeront ensemble de parfaits menus détoxifiants. En outre, le fenouil est excellent

pour lutter contre les troubles digestifs et les sensations désagréables de ballonnements, puisqu’il a des vertus

eupeptiques (= qui facilitent la digestion).

 

6 aliments pour améliorer son bien-être

 

Il est essentiel de se faire plaisir en mangeant sans oublier d'allier le plaisir à la santé et au bien-être.

De nombreux aliments aideraient à se sentir mieux, à combattre le stress et redonneraient de l’énergie.

Découvrez notre sélection d'aliments spécial bien-être.

Les graines de sésame

Les graines de sésame

Les graines de sésame sont riches en vitamine B6. Egalement appelée pyridoxine, la vitamine B6

joue un rôle important dans la synthèse de neurotransmetteurs comme la sérotonine (= hormone du plaisir)

ou la dopamine (= hormone du bonheur). Par conséquent, la consommation de graines de sésame

favoriserait le processus chimique de la "bonne humeur". Une étude affirme d'ailleurs qu'une carence

en vitamine B6 entraînerait un excès d’irritabilité. De plus, les graines de sésame possèdent aussi

des vertus antioxydantes qui jouent un rôle capital dans le ralentissement du vieillissement cellulaire. 

Le saumon

Le saumon

Le saumon contient 0,5 à 1,5 g d’oméga-3 pour 100 g. En plus de lutter contre l'excès de ​cholestérol

grâce à leurs vertus anti-inflammatoires, les oméga-3 rendraient optimiste. Une étude affirme que

les personnes qui consomment du saumon seraient moins déprimées et seraient moins touchées par la dépression.
Les oméga-3 du saumon font également de lui un aliment bénéfique à la santé cardiovasculaire.

En plus d'être un aliment santé, le saumon est très peu calorique avec seulement 200 kcals pour 100 g.

Une bonne raison de le mettre au menu !

6 aliments pour améliorer son bien-être

 

Les lentilles

Les lentilles

Comme les protéines et les lipides, les glucides sont des nutriments essentiels qui fournissent de l’énergie

à l’organisme. Les lentilles, grâce à leur teneur importante en glucides (100 g de lentilles cuites = 13 g de glucides)

permettent de stimuler l'organisme en augmentant le tonus et en améliorant l’humeur. En raison

de leur teneur en fibres (4,5 g de fibres pour 1 portion de 125 ml), les lentilles permettraient de lutter contre

certaines types de cancer, comme le cancer du côlon, le diabète de type 2 ou la constipation.

De plus, les lentilles contiennent des antioxydants qui protègent les cellules du corps des dommages

causés par les radicaux libres (= substances produites au cours du fonctionnement normal de l’organisme).

Enfin, les lentilles font partie des légumineuses dont la consommation régulière est recommandée. 

Les noix

Les noix

Les noix sont des fruits à écale comme les noisettes, les amandes ou les pistaches. Elles sont connues

pour leur teneur importante en magnésium  avec 133 mg pour 1/4 d’une tasse g de noix. L’apport quotidien

recommandé en magnésium afin de permettre à l’organisme de bien fonctionner est d’environ 350 mg.

Le magnésium joue un rôle important dans le métabolisme de l’énergie et il joue un rôle essentiel

dans la transmission nerveuse et dans la relaxation, un processus vital pour la fonction cardiaque.

Une carence en magnésium serait associé à la spasmophilie, un trouble également appelé

hyperexcitabilité neuromusculaire.

Pour favoriser la détente et le bien-être, n’hésitez pas à mettre la noix au menu de vos collations ! 

Le chocolat

Le chocolat

Les nutriments contenus dans le chocolat entraînent une augmentation du tryptophane​, un acide aminé qui,

lorsqu’il passe dans le cerveau, se transforme en sérotonine. Cette hormone détient un rôle important

dans les changements d’humeur. Une carence ou un déséquilibre de sérotonine pourrait provoquer un état anxieux.

Le chocolat, qu’il soit noir, au lait ou blanc, rendrait heureux mais avec modération car le chocolat est calorique

avec 530 kcals pour 100 g soit la moitié d'une tablette de chocolat. 

Le soja ou soya

Le soja ou soya

Connu pour ses bienfaits sur la santé, le soja ou soya contient de la tyrosine, un acide aminé important pour l’organisme.

La tyrosine, en arrivant dans le cerveau, est transformée en dopamine (= hormone du plaisir).

Elle agit alors comme régulateur de l’humeur et permettrait de réduire le stress.
Le soja pourrait avoir un effet préventif sur les maladies cardiovasculaires car il contient des acides gras.

Il serait également bénéfique sur le taux de "mauvais" cholestérol LDL.

L’Agence française de Sécurité des Aliments recommande une consommation de soja, sous toutes ses formes,

d’au moins 30 g par jour aux personnes souffrant d’excès de cholestérol

 

Brûlures d’estomac : comment y remédier ?

 

Les brûlures d’estomac affectent, de manière occasionnelle, près de 30 % de la population.

Les douleurs ressenties lors de reflux gastro-œsophagien peuvent gêner les activités quotidiennes.

Voici donc quelques astuces qui vous permettront de les apaiser…

Qu’est-ce que c’est ?

Qu’est-ce que c’est ?

Les brûlures d’estomac (= reflux gastro-œsophagien) surviennent lorsque l’acidité produite par l’estomac

remonte dans l’œsophage (= le conduit reliant la bouche à l’estomac). Mais les sucs gastriques provenant

de l’estomac sont trop acides pour les parois de l’œsophage, ce qui occasionne alors des douleurs,

des sensations de brûlures ou d’irritation.

Le sphincter œsophagien inférieur est généralement à l'origine des brûlures d’estomac. Il s’agit d’un muscle

situé à la jonction de l’œsophage et de l’estomac. Il a pour fonction de retenir les sucs gastriques produits

par l’estomac. Le reflux gastro-œsophagien peut également être lié à une hernie hiatale. La partie de l’estomac

située près de l’œsophage remonte alors dans la cage thoracique par le diaphragme, ce qui produit des

sensations de douleur.

Les principaux symptômes apparaissent surtout après les repas

ou en position allongée :

  • Une sensation de brûlure « remontant » derrière le sternum. Les médecins parlent de « pyrosis ».
  • Des régurgitations acides, qui donnent un goût amer dans la bouche.

Le reflux peut aussi se traduire par des symptômes moins fréquents et plus généraux :

  • Une voix enrouée, surtout le matin
  • Un mal de gorge chronique
  • De l’asthme survenant la nuit et sans rapport avec une allergie
  • Une toux chronique ou un hoquet fréquent
  • Des nausées
  • Une mauvaise haleine persistante
  • Des problèmes dentaires (perte de l’émail des dents).
 
 

Quels aliments choisir et lesquels éviter ?

Quels aliments choisir et lesquels éviter ?

Bien qu’aucune étude sérieuse n’ait permis d’établir un lien clair entre la consommation de certains aliments

et les brûlures d’estomac, de nombreuses personnes souffrant de ces maux ont observé une aggravation des

symptômes suite à la prise de ces aliments.

Les aliments qui contiennent de la caféine ou de la théine sont à proscrire, puisqu’ils favorisent le relâchement

du sphincter. Il faudrait donc s’abstenir de consommer du café, du chocolat, du thé, des boissons à base de cola.

Les autres types de boissons gazeuses sont également à éviter, car elles augmentent le risque de ballonnements

et sont dommageables pour le sphincter. La consommation de produits riches en matières grasses doit aussi

être limitée, car le gras ralentit le processus de digestion. Ainsi, un aliment qui demeure longtemps dans l’estomac

aura pour effet d’accroître la sécrétion de sucs gastriques. Évitez donc les viandes grasses, les fromages entiers,

les pâtisseries, les charcuteries, etc.

Les aliments acides et/ou épicés devraient également être peu consommés. Ils ont tendance à augmenter l’acidité

déjà produite par l’estomac et à enflammer davantage les parois de l’œsophage.

Les agrumes (citron, pamplemousse, orange, lime) ainsi que la menthe verte, la menthe poivrée et la tomate font partie des aliments acides et devraient être évités.

Malgré ces nombreuses restrictions, certains aliments et produits peuvent au contraire vous aider à réduire

les brûlures d’estomac. L’eau plate en fait partie. Elle permet d’activer la salivation, ce qui prépare l’estomac

à la digestion. 

Les fibres contenues principalement dans les céréales à grains entiers (blé, son d’avoine, etc.) et les fruits

et légumes (poire, citrouille, pomme de terre, etc.) sont à ajouter au menu. Ils protègent l’intestin et améliorent

la digestion. Les aliments riches en antioxydants vous aideront également à lutter contre les brûlures d’estomac.

 

Des gestes simples pour limiter les symptômes

Des gestes simples pour limiter les symptômes

De petits gestes appliqués au quotidien peuvent vous permettre de minimiser les douleurs liées

au reflux gastro-œsophagien.

Pendant les repas, évitez les plats copieux et les aliments gras et privilégiez les aliments légers.

Selon certaines études, les aliments trop riches en matières grasses augmenteraient les brûlures d’estomac.

Il est préférable de prendre de plus petits repas de manière plus fréquente. Il faut également prendre le temps de bien

mastiquer les aliments, afin de ne pas surcharger l’estomac et favoriser la digestion.

Prévoyez de manger votre dernier repas 3 à 4 heures avant l’heure du coucher. La position allongée favorise

les reflux gastro-œsophagien. En laissant le temps nécessaire à votre estomac d’entamer le processus de

digestion, vous éviterez ces désagréments.

Si malgré ces précautions vos douleurs persistent durant la nuit, surélevez la tête d’environ 15 cm durant

la période de sommeil. Vous pouvez utiliser plusieurs oreillers ou utiliser un bloc de mousse selon ce qui vous

apporte le plus de confort. 

Les plantes et les aromates pour lutter contre les brûlures

d’estomac

Les plantes et les aromates pour lutter contre les brûlures d’estomac

Différentes plantes et aromates peuvent permettre de diminuer les douleurs liées au reflux gastro-

œsophagien comme la réglisse, le curcuma ou la guimauve.

La réglisse

La racine de réglisse renferme de la glycyrrhizine ayant des effets thérapeutiques. L’efficacité de cette plante dans le

traitement des troubles digestifs et des ulcères d’estomac a été démontrée par des recherches scientifiques.

Posologie :

  • Racines séchées : de 5 g à 15 g par jour, 3 fois dans la journée, à prendre après chaque repas sous forme de

             poudre, d’infusion ou de décoction (de 2 g à 5 g dans 150 ml d'eau).

  • Extrait total liquide 1g/ml : de 2 ml à 4 ml, 3 fois par jour, après les repas.
  • Extrait total sec 6g/g : de 330 mg à 800 mg, 3 fois par jour, après les repas.
  • Extrait déglycyrrhiziné-DGL : cet extrait, duquel on a retiré la glycyrrhizine, est surtout employé pour traiter les

             ulcères gastriques ou duodénaux ainsi que les inflammations intestinales. Croquer de 1 à 2 comprimés,

          3 fois par jour, 20 minutes avant les repas. En cas de crise aiguë d'un ulcère d'estomac ou du duodénum,

         prendre de 2 à 4 comprimés, 3 fois par jour, 20 minutes avant les repas.

Curcuma

Le curcuma permet également de lutter contre les troubles digestifs. Certaines substances présentes dans le

curcuma, les curcuminoïdes, ont une action fortement antioxydante. C’est de ces antioxydants que proviendraient

les bienfaits attribués au curcuma.

Posologie :

  • Rhizome séché en poudre. Prendre de 1,5 g à 3 g (½ c. à thé à 1 c. à thé) par jour, ce qui correspond

à environ 60 mg à 200 mg de curcuminoïdes.

  • Infusion. Infuser de 1 g à 1,5 g de poudre de rhizome dans 150 ml d'eau bouillante durant 10 à 15 minutes.

            Boire 2 tasses par jour.

  • Extrait fluide : Prendre de 1,5 ml à 3 ml par jour.
  • Teinture : Prendre 10 ml par jour.

La guimauve

Reconnue pour ses propriétés adoucissantes qui permettent de traiter différents types d’inflammation et d’irritation,

la guimauve est une plante à forte teneur en pectine et en mucilage. Ces composés permettent de soulager la

muqueuse du système digestif en protégeant les tissus de l’acidité.

Posologie :

  • Consommer une tasse d’eau bouillie (200 ml) contenant 2g de racine séchée de guimauve.
 
 

Des huiles essentielles pour cet été

 

Les huiles essentielles peuvent nous aider à passer un bon été et à palier à certains problèmes estivaux.

Les moustiques, les insomnies, la sensation de jambes lourdes, tous ces problèmes peuvent avoir

une solution aromathérapique.

Les huiles essentielles, de puissants répulsifs

Les huiles essentielles, de puissants répulsifs

L’huile essentielle (HE) d’eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora) est celle la plus souvent recommandée

comme répulsif et comme soin curatif contre les piqûres de moustiques.

La menthe poivrée (Mentha piperita) peut également être recommandée pour soulager les piqûres.

Les mélanges d’huiles essentielles sont aussi très efficaces. Voici 2 recettes de répulsifs pour moustiques à

appliquer toutes les heures directement sur la peau : 

  • Recette 1 :
    2ml d’HE de citronnelle (Cymbopogon Nardus)
    2ml d’HE de géranium rosat (Pelargonium Graveolens)
    2ml d’HE d'eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora)
    25 ml d'huile végétale de noisette en complément pour réaliser 30 ml de mélange.

  • Recette 2
    0.3ml d'HE de bois de rose (Aniba rosacea)
    0.5 ml d'HE de géranium (Pélargonium)
    0.5 ml d’HE d'eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora)
    0.2 ml d’HE de giroflier (Eugenia caryophyllus)
    0,5 ml d'HE de romarin (Rosmarinus)
    5 ml d'huile végétale de noisette

Suivant l’huile essentielle ou la synergie que vous utilisez contre les moustiques, veillez à bien retenir sa durée

d’efficacité : certaines ne feront plus effet après 30 minutes.
En matière d’application, sachez que certains endroits, là où les capillaires sanguins sont proches de la peau,

notamment, comme les poignets ou l’arrière des oreilles, sont à protéger en priorité.

Attention

L’huile essentielle d’eucalyptus citronné est déconseillée aux femmes enceintes de moins de 3 mois. Renseignez

vous auprès de votre naturopathe ou de votre pharmacien avant toute application ou utilisation d’huile essentielle.

L’essence de cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum) est à utiliser en traitement d’appoint en cas de piqûre

de guêpe et de morsures de serpent.

 

Retrouver son tonus malgré la chaleur et les activités

Retrouver son tonus malgré la chaleur et les activités

 L’été, la chaleur ainsi que les changements alimentaires et d'activités ont tendance à fatiguer davantage.

Un manque de tonus et une impression de manquer d’énergie et de sommeil en résultent parfois.

Pour pallier à cet inconfort, il est possible de recourir aux huiles essentielles.

Que ce soit en massage, pour ajouter une touche de bien-être et de relaxation ou en infusion pour se réhydrater

 en même temps, il existe des huiles essentielles tonifiantes :

  • L’huile essentielle de menthe poivrée (Mentha piperita) aide à pallier à la fatigue générale.

               Tonique nerveux et remède antifatigue reconnu, il s'agit d'un excellent stimulant.

  • L’huile essentielle de cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum). L’huile essentielle de

             cannelle de Ceylan est une HE stimulant à la fois la circulation sanguine, le cœur,

             la respiration, etc.

             En infusion, en cachets, diluée dans du vin, etc. l’huile essentielle de cannelle de Ceylan

             peut être consommée sous diverses formes.

  • L’huile essentielle de romarin (Rosmarinus officinalis). En infusion, dissoute dans une solution alcoolique,

           l’huile essentielle de romarin permet de lutter contre la faiblesse générale.

           Fortement énergisant, le romarin stimule à la fois le corps et le cœur.

  • Autres huiles essentielles stimulantes : celles de mélisse (Melissa officinalis),

             de sauge (Salvia officinalis), de thym (Thymus vulgaris)

 

 

Mieux dormir malgré la chaleur grâce aux huiles essentielles

Mieux dormir malgré la chaleur grâce aux huiles essentielles

L’été et surtout la chaleur peuvent nous empêcher de dormir. Veiller à fermer ses volets et ses fenêtres

pendant la journée pour empêcher la chaleur d’entrer, prendre une douche fraîche avant de s’endormir

sont des habitudes à prendre qui peuvent aider à supporter le changement de température.

Malgré cela, nous alternons souvent des phases de sommeil pendant lesquelles nous avons chaud puis froid.

Pour éviter ces désagréments qui nous empêchent de nous reposer au mieux, certaines huiles essentielles

devraient toujours se trouver dans nos sacs de voyage :

  • L'huile essentielle de camomille (Anthemis nobilis ou Matricaria chamomilla ou Matricaria discoïdea),
  • l'HE de citron (Citrus limonum). Cette huile essentielle, en plus d’être sédative, est rafraîchissante.
  • l'HE de lavande (Lavandula officinalis),
  • l'HE de marjolaine (Origanum majorana),
  • l'HE de mélisse (Melissa officinalis),
  • l'HE de thym (Thymus vulgaris),
  • l'HE de verveine odorante (Lippia citriodora)

 

Les huiles essentielles pour guérir les intoxications alimentaires

Les huiles essentielles pour guérir les intoxications alimentaires

 

Avec la chaleur et l’humidité, les bactéries ont tendance à se multiplier

beaucoup plus vite.
Pendant les longs repas que nous prenons à l’extérieur, parfois en plein soleil,nous laissons souvent la nourriture

trop longtemps à l’extérieur du réfrigérateur.
Les écarts de température contribuent  à la prolifération des bactéries.

Pour prévenir l’intoxication pensez à :

  • faire cuire suffisamment vos viandes et les emballer correctement,

  • vérifier la température de votre réfrigérateur,

  • bien laver les fruits et légumes,

  • se laver les mains avant de manipuler toute nourriture.  

Malgré toutes ces précautions, il peut arriver d’être touché par

une intoxication alimentaire. Les symptômes s’apparentent à ceux

d’une gastroentérite.

Éviter la tourista

Lorsque l’on part en vacances, il nous arrive de ne pas faire attention

à l’eau que nous buvons. Dans certains pays, il est capital de ne consommer

que de l’eau en bouteille. Cette bouteille doit être scellée pour veiller à

ce qu’elle ne contienne pas d’eau du robinet.

Pourquoi prendre cette précaution ? Pour éviter la Tourista, maladie

tristement célèbre par les « touristes » de certains pays.

L’huile essentielle la plus recommandée en matière d’intoxication alimentaire

reste l’huile essentielle de menthe poivrée (Mentha piperita).

Elle aurait une action antibactérienne sur la bactérie Esherichia coli